samedi 1 mai 2021

Shadow and Bone : divertissant et visuellement très réussi

 

Le Fold, un brouillard maléfique extrêmement dense, scinde le royaume de Ravka en deux depuis des siècles. Extrêmement périlleux à traverser, peuplé de monstres terrifiants, le Fold a été créé par le reoutable Hérétique noir, qui avait le pouvoir invoquer les ténèbres. Dans ce royaume, on teste dès le plus jeune âge les enfants pour discerner ceux qui ont développé des pouvoirs magiques. On les nomme les Grishas. Ils sont divisés en plusieurs ordres selon leurs pouvoirs. Alina Starkov avait échappé au test, pour ne pas être séparé de Mal, son ami d’enfance. Plus tard, devenue cartographe, elle est engagée dans une traversée du Fold lorsque son pouvoir est révélé accidentellement : elle semble capable d’invoquer la lumière. Sera-t-elle l’élue qui va détruire le Fold ? 

La série s’inspire d’une saga de la littérature jeune adulte et mélange, semble-t-il (je ne les ai pas lu…) des éléments tirés de la trilogie Grisha et de la duologie Six of Crows, écrites par Leigh Bardugo. L’intrigue se situe dans un monde imaginaire, un univers fantasy à l’ambiance Steam Punk, qui ressemble à la Russie tsariste du XIXe siècle (avec de la magie en plus). C’est d’ailleurs la grande force de la série qui parvient à créer ce monde de façon convaincante. Visuellement, c’est très réussi et assez original pour une série de fantasy (ça rappelle un peu, à certains égards, le monde de Carnival Row). 

En plus d’Alina et Mal, on suit notamment le général Kirigan, qui accueille et forme les Grishas dans son palais, et un petit groupe de bandits dirigée par Kaz Brekker, à l'affût de tout contrat pouvant lui rapporter un maximum d’argent. L’univers est suffisamment riche et les personnages suffisamment attachants - et incarnés par une bande de jeunes acteurs pour la quasi totalité inconnus mais franchement bons - pour qu’on suive la série avec plaisir. Il y a bien-sûr un petit goût de déjà vu dans l’intrigue qui ne révolutionne pas le genre, et qui coche toutes les cases de ce type d’histoires : le bien et le mal, une prophétie, un parcours initiatique, avec de l’action, de la magie et de l’amour… Mais le tout reste très familial : on est loin de la violence et de l’ampleur des intrigues politiques de Game of Thrones

Shadow and Bone, qui va sans doute faire un carton sur Netflix, est donc une assez jolie réussite, une série à voir sans hésiter pour se divertir. On attend la suite !

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Shadow and bonne : la saga Grisha. Une série de Eric Heisserer.

8 épisodes de 50 minutes envisron, disponibles sur Netflix. 



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