tag:blogger.com,1999:blog-51367690748240435272024-03-28T15:06:26.031-07:00Le blog de KerouVimUn peu de tout sur tout ce qui m'intéresse... ou presque. Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.comBlogger336125tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-65142992686886071012024-03-28T15:05:00.000-07:002024-03-28T15:05:42.229-07:00Constellation : De la SF à mystère, énigmatique et assez fascinante<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzw7CrQa8dl2dkqY_cVxHrCPuGiGz2ClPinjRleNajh0e3BQHHBUjNQjJwxM2DXUbd8oOvPjdWQAbDvNhF2w-mkWKw8zLnaElJyx7Ax45OT1X4i-5ndmTyiOuHOyJ-97_iQ0SQzo13l8mosvpOx7qVAy8GxcyN6TeNxwzf1UQwPoobgIXveHB0EAV6NNI/s1920/Constellation.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="803" data-original-width="1920" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzw7CrQa8dl2dkqY_cVxHrCPuGiGz2ClPinjRleNajh0e3BQHHBUjNQjJwxM2DXUbd8oOvPjdWQAbDvNhF2w-mkWKw8zLnaElJyx7Ax45OT1X4i-5ndmTyiOuHOyJ-97_iQ0SQzo13l8mosvpOx7qVAy8GxcyN6TeNxwzf1UQwPoobgIXveHB0EAV6NNI/w502-h210/Constellation.jpg" width="502" /></a></div> <p></p><p>Jo est astronaute. Lors d’une mission à bord de l’ISS, un grave incident se produit qui coûte la vie à un membre de l’équipage. Jo s’en sort et retourne sur Terre. Mais elle a l’étrange impression que tout n’est pas revenu comme avant, la vie qu’elle retrouve n’est pas comme celle qu’elle a connu. Même son mari et sa fille sont différents. </p><p>Constellation est une série de science-fiction à mystère, énigmatique et assez complexe dans sa narration. Dans les premiers épisodes, on est un peu perdus, on ne sait pas sur quel pied danser. Qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui n’est pas ? C’est évidemment volontaire : on veut, un peu, nous faire ressentir ce que ressent l’héroïne. Et puis, petit à petit, on se rend compte qu’il n’y a pas que l’héroïne qui est en cause, que c’est encore plus complexe qu’on l’imaginait. </p><p>Peut-être que certains spectateurs se décourageront devant les mystères qui se multiplient… J’avoue que pour ma part, je me suis vraiment pris au jeu et j’ai été porté par le récit. On est constamment à s’interroger sur ce qui nous est montré, on essaye de faire le lien entre ce qu’on voit, ce qu’on entend… Et puis quand on pense avoir un semblant d’explication, quelque chose arrive qui remet tout en cause. A la fin, dans le dernier épisode, on peut penser qu’on se dirige vers une solution acceptable, même si de nombreuses questions demeurent irrésolues. Et puis la dernière image nous offre un dernier revirement inattendu. On est loin d’avoir tout compris. Le créateur de la série en a gardé sous le pied, nul doute qu’il espère qu’une saison 2 soit commandée par Apple. On verra bien… </p><p>En attendant, cette première saison nous offre une histoire assez fascinante, créant chez le spectateur un certain inconfort troublant. Même si la série n’a pas de suite, elle est déjà intéressante. Au-delà de la science-fiction et du mystère, la série touche à plusieurs genres, elle est aussi un drame intime et existentiel, un thriller paranoïaque, un film de fantôme, une fable philosophique. On y parle de deuil, d’identité, de dualité… Sur des questions aussi complexes, on peut admettre de ne pas avoir toutes les réponses ! </p><p>Un des atouts de la série est aussi son actrice principale, l’excellente Noomi Rapace y est remarquable et intense, dans un rôle complexe. A noter aussi la jeune Davina Coleman qui joue le rôle d’Alice, la fille de Jo. </p><p>En tout cas, en ce qui me concerne, j’espère qu’il y aura une saison 2 !</p><div>-------</div><div><i><b>Constellation</b>, une série créée par Peter Harness</i></div><div><i>avec Noomi Rapace, Jonathan Banks, James D'Arcy, Davina Coleman</i></div><div><i>8 épisodes, disponibles sur Apple TV+</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/XBIpG6i8hpM?si=sa71FjctG6UdmCgc" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-35845393153287883572024-03-26T10:57:00.000-07:002024-03-26T10:57:06.609-07:00Extraordinary (saison 2) : Friends chez les super-héros, toujours aussi délirant<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQAZv7Hih3YgjcIpFFQWg2UaEepAPZoWwKB-tz5cHfqmiUJVcD3clb0BFxxOVLf4DY2hAE919vINHtlmXcYZ-MWoE4b071ZmSWyX4rq9hqaaTKh2FAMxpcPHHJ2RmOsq_VA3yMEkRUbaBvx1k0FlgdO5yqlBuqW8x8TLufUJKJdvMKCixmkQssi0PY-Js/s1600/Extraordinary.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1067" data-original-width="1600" height="279" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQAZv7Hih3YgjcIpFFQWg2UaEepAPZoWwKB-tz5cHfqmiUJVcD3clb0BFxxOVLf4DY2hAE919vINHtlmXcYZ-MWoE4b071ZmSWyX4rq9hqaaTKh2FAMxpcPHHJ2RmOsq_VA3yMEkRUbaBvx1k0FlgdO5yqlBuqW8x8TLufUJKJdvMKCixmkQssi0PY-Js/w420-h279/Extraordinary.jpg" width="420" /></a></div> <br /><p></p><p>Dans un univers où tout le monde, à l’âge de 18 ans, se découvre un super-pouvoir, Jen n’est pas comme les autres. A 25 ans, elle n’a toujours pas découvert son pouvoir… Dans la saison 2, disponible depuis peu sur Disney+, Jen décide d’aller consulter dans une clinique spécialisée pour essayer de comprendre les blocages qui empêchent l’émergence de son pouvoir. Le thérapeute qu’elle va voir a justement le super-pouvoir de matérialiser l’inconscient de ses patients. Et chez Jen, c’est vraiment un sacré bazar… </p><p>De son côté, le petit ami de Jen, qui était auparavant son chat (puisque son super-pouvoir est de se transformer en chat), apprend quelque chose d'inattendu sur son passé qui bouleverse sa vie. Carrie, la meilleure amie de Jen, a décidé de rompre avec Kash… mais pas facile de tourner la page quand on vit sous le même toit. </p><p><i>Extraordinary </i>est sans doute l’une des séries les plus drôles du moment, mêlant l’univers d’une série de colocs à la manière de <i>Friends </i>à un univers de super-héros délirant. Les épisodes courts de l’ordre d’une demi-heure s’enchaînent à un rythme effréné, dans un humour assez déjanté - certes assez régulièrement en dessous de la ceinture - avec des personnages hauts en couleurs et des situations délirantes. </p><p>C’est vraiment drôle, les huit épisodes de la saison passent très vite et, mine de rien, la série évoque en passant pas mal de thématiques, notamment autour de la normalité et de la différence, qui ne sont pas inintéressantes. </p><div>-------</div><div><i><b>Extraordinary</b>, une série créée par Emma Moran</i></div><div><i>avec Máiréad Tyers, Sofia Oxenham, Luke Rollason, Bilal Hasna</i></div><div><i>2 saisons disponibles sur Disney+</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/m2P19ynIq3Y?si=F29HkCjYL9BC2A84" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-40597282698770125852024-03-24T16:24:00.000-07:002024-03-24T16:33:11.909-07:00Le problème à trois corps : adaptation convaincante d'un chef d'oeuvre de la SF<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyXON4lmPdWG_HaDWMvmFYR9N-Op1t7meuU6kBuSAgbxwMFmwrEmBX7Ff_oRP1x6vEpitYuxmAF9IzMf8A_YrREZL_N7TOEB_i2TjvouaqVuySuPON1SmFdTQY-4bOJm54gkDZp2D79c0NpnGubRroLiuj4l-AbWaVOGX52THBidTgPWqG7VxAxFa4omQ/s1600/Probl%C3%A8me%20%C3%A0%20trois%20corps.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1067" data-original-width="1600" height="275" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyXON4lmPdWG_HaDWMvmFYR9N-Op1t7meuU6kBuSAgbxwMFmwrEmBX7Ff_oRP1x6vEpitYuxmAF9IzMf8A_YrREZL_N7TOEB_i2TjvouaqVuySuPON1SmFdTQY-4bOJm54gkDZp2D79c0NpnGubRroLiuj4l-AbWaVOGX52THBidTgPWqG7VxAxFa4omQ/w413-h275/Probl%C3%A8me%20%C3%A0%20trois%20corps.jpg" width="413" /></a></div><p>Dans les années 60, en pleine révolution culturelle en Chine, une jeune scientifique prend une décision qui aura des répercussions insoupçonnées. De nos jours, une mystérieuse vague de suicides touche la communauté scientifique. Un groupe d’anciens étudiants d’Oxford veut comprendre le suicide incompréhensible d’une de leurs amies. Cela les mènera à un mystérieux jeu en réalité virtuelle, construit autour d’un problème complexe de physique… </p><p><i>Le Problème à trois corp</i>s est l’adaptation du roman éponyme de Liu Cixin, premier volume d’une trilogie qui est un chef d’oeuvre moderne de la science-fiction, une oeuvre foisonnante et vertigineuse, d’une ambition folle, trois gros pavés littéraires passionnants qui nous emmènent loin, très très loin.</p><p>J’ai vraiment beaucoup aimé les romans, impressionné par leur densité et leur inventivité. J'attendais donc la série avec une certaine impatience... mais aussi un peu d'appréhension, curieux de voir ce que ça allait donner à l’écran. Et finalement, c’est une bonne surprise. </p><p>Ce sont David Benioff et D.B. Weiss, les créateurs de la série <i>Game of Thrones</i>, qui se sont lancés dans cette périlleuse adaptation, cette fois avec l’aide d’Alexander Woo. Et je trouve qu’ils s’en tirent vraiment pas mal du tout. </p><p>Globalement, la trame générale de l’intrigue est bien respectée. Le scénario s’autorise quand même de nombreuses libertés, ce qui n’est pas forcément un problème. Forcément, il a fallu faire des choix, réduire certains aspects de l’intrigue, en transposer d’autres (la série est passablement occidentalisée par rapport au roman qui se déroule essentiellement en Chine). Les huit épisodes de la première saison couvrent, grosso modo, le récit du premier roman. Les principaux éléments sont bien là. Les différents personnages aussi, même s’ils sont pour la plupart transposés dans un contexte occidental, à Londres, et même si la série leur prête des relations les uns avec les autres qui n’existent pas dans le livre. La série ajoute aussi une petite pointe d’humour plutôt bienvenue. Bref, l'adaptation se révèle plutôt convaincante.</p><p>Le mystère, le suspense, la dimension scientifique du genre hard-science, le côté conte philosophique du roman… on retrouve bien tout cela dans la série, même si c’est atténué par rapport au livre. Le roman va évidemment plus loin. Si vous ne le connaissez pas, vous pourrez donc vous plonger dans sa lecture même après avoir vu la série ! Vous vous retrouverez en terrain connu, vous pourrez discerner les différences avec la série, mais vous profiterez de toute la richesse et la profondeur du livre. Et puis vous pourrez enchaîner avec les deux autres volumes de la trilogie, pour vous préparer aux saisons suivantes de la série. En espérant vraiment qu’elles verront le jour !</p><p>Au final, <i>Le problème à trois corp</i>s est donc une série tout à fait réussie, ambitieuse tout en étant divertissante. Mais ne vous en tenez pas là : lisez les bouquins. Ça en vaut vraiment la peine !</p><p>-------</p><div style="text-align: left;"><i><b>Le problème à trois corps</b>, une série de David Benioff, D.B. Weiss, Alexander Woo</i></div><div style="text-align: left;"><i>avec Jovan Adepo, Rosalind Chao, Liam Cunningham</i></div><div style="text-align: left;"><i>8 épisodes disponibles sur Netflix</i></div><div style="text-align: left;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/VHWoTxKUxMM?si=AFX8H6krVLWMTCo_" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-17882683324433955032024-03-17T14:50:00.000-07:002024-03-17T14:50:40.651-07:00The Gentlemen : une série de gangsters des plus réjouissantes<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7aSCfJDJCLwWE65q_Fl0J2DsmUuYxB6_IBv_7LFbhaWY3NIif-ShrFqC2tEb_mZyVg69wkJWaaw42VfJk-UiEkZnhDTFy-DTPfOMDQtxXQUNi1VKHGwTXiYkCREPj96JwaNr6h6VYMoxWMkl9rZGycOAvQqMHoiyPteekhCx16GmLOUblLugZiOunxyI/s1600/the%20gentlemen.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1075" data-original-width="1600" height="291" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7aSCfJDJCLwWE65q_Fl0J2DsmUuYxB6_IBv_7LFbhaWY3NIif-ShrFqC2tEb_mZyVg69wkJWaaw42VfJk-UiEkZnhDTFy-DTPfOMDQtxXQUNi1VKHGwTXiYkCREPj96JwaNr6h6VYMoxWMkl9rZGycOAvQqMHoiyPteekhCx16GmLOUblLugZiOunxyI/w433-h291/the%20gentlemen.jpg" width="433" /></a></div> <br /><p></p><p>Eddie Horniman hérite, à la surprise générale, du titre de duc et du vaste domaine de son père, alors même qu’il n’est pas l’aîné de la famille. Il va bien vite se rendre compte que le domaine familial dissimule tout un trafic de cannabis, dirigé d’une main de fer par Susie Glass, la fille d’un richissime baron de la drogue. Eddie, bien décidé à libérer sa famille de ce trafic, va devoir prendre les différentes familles de gangsters de Grande-Bretagne à leur propre jeu alors qu’elles convoitent le domaine. Au risque d’y prendre goût… </p><p>En 2020, Guy Ritchie avait réalisé un film déjà intitulé <i>The Gentlemen</i>. C’était un film de gangsters explosif et drôle. La série n’est ni une suite ni vraiment une adaptation du film. C’est un peu une variation sur le même thème, une série de gangster dans le même esprit que le film.</p><p><i>The Gentlemen</i> est donc une série de gangsters des plus réjouissantes : action, cynisme, humour noir, esprit british et hémoglobine. Un cocktail explosif dédié au seul divertissement. Et ça fonctionne très bien ! Au rythme des complots, des trahisons, des rebondissements incessants, des dialogues truculents et des personnages hauts en couleur, on s’amuse vraiment avec The Gentlemen !</p><p>-------</p><div style="text-align: left;"><i><b>The Gentlemen</b>, une série créée par par Guy Ritchie et Matthew Read<br />avec Theo James, Kaya Scodelario, Daniel Ings<br />8 épisodes disponibles sur Netflix</i></div><div><br /></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/cujdj8grWuE?si=rq8MK_H4CmQbWmB4" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-3174160494173873972024-03-15T15:18:00.000-07:002024-03-15T15:18:22.505-07:00Masters of the Air : Ce qui se fait de mieux en matière de séries de guerre<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbR8U7IMJ8qp-XOA1IWCwfmf-NyOhjyqo5DZTBtkwerJ71upYhWnRxi9V5HBvrupG0ai5TwX2WDhzpKA2Ttasg7RxBZxpGgOeLKSuyVhaQzwpqI7me6XAC2SVViz5uQadE_H5nAa7I69Be_a1fuCSWbeBTrIN1GrNgP1Rv9kQdE7GL_FxkAIZSAtdwhNk/s1440/Masters%20of%20the%20air.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="1440" height="292" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbR8U7IMJ8qp-XOA1IWCwfmf-NyOhjyqo5DZTBtkwerJ71upYhWnRxi9V5HBvrupG0ai5TwX2WDhzpKA2Ttasg7RxBZxpGgOeLKSuyVhaQzwpqI7me6XAC2SVViz5uQadE_H5nAa7I69Be_a1fuCSWbeBTrIN1GrNgP1Rv9kQdE7GL_FxkAIZSAtdwhNk/w439-h292/Masters%20of%20the%20air.jpg" width="439" /></a></div> <br /><p></p><p>Après <i>Band of Brothers</i> (2001) qui suivait la Easy Company, du 506e régiment d'infanterie parachutée, de la 101e Division Aéroportée américaine, et après <i>The Pacific</i> (2010) qui racontait de l’intérieur plusieurs batailles de la guerre contre l’Empire du Japon, <i>Masters of the Air</i> est la nouvelle série de guerre produite par Tom Hanks et Steven Spielberg qui s’attache cette fois au 100e groupe de bombardement de la 8e armée de l’air des forces américaines pendant la Seconde Guerre mondiale. </p><p>En 1943, l’armée américaine déploie un détachement en Angleterre, qui servira de base arrière pour les forces aériennes alliées. Au sein de cette 8e Air Force, il y a le 100e groupe de bombardement, les “Bloody Hundredth”, que la série va suivre. </p><p>Les scènes de combats aériens sont assez époustouflantes : on se retrouve au milieu des tirs de DCA et sous les balles des chasseurs ennemis, c’est immersif et très impressionnant ! On mesure un peu le danger auquel ces équipages devaient faire face à 25 000 pieds d’altitude, pour essayer de faire voler leurs engins jusqu’à l’objectif, malgré les dégâts subis, les moteurs qui tombent en panne et les avaries diverses qui rendaient le vol hasardeux. Souvent, les avions rentraient à la base en lambeaux, troués de partout, rendant même leur atterrissage périlleux. Quand ils avaient la chance de rentrer… parce qu’à chaque mission plusieurs équipages ne revenaient pas. On voit, dans la série, ceux qui attendent le retour des avions à la base scruter anxieux l’horizon et compter un à un les avions qu’ils aperçoivent… et il y en a presque toujours qui manquent à l’appel. </p><p>Mais la série évoque aussi la vie quotidienne sur la base, la découverte de l’enfer de la guerre, les états d’âme des soldats entre deux missions, mais aussi le travail de l’ombre des mécaniciens qui devaient réparer le plus rapidement possible les avions. Le récit évoque aussi ce qui pouvait arriver aux membres d’équipages obligés de sauter en parachute de leur avion avant qu’il s’écrase, qui se retrouvaient en terrain ennemi, et pouvaient finir en camps de prisonniers. Le récit évoque aussi l’impact de la guerre, la dévastation qu’elle produit, les haines qu’elle entretient… et en filigrane, les horreurs du régime nazi. </p><p>Bref, les neuf épisodes de la série, chacun d’une durée d’une heure environ, se regardent sans temps mort. C’est haletant, instructif, impressionnant de réalisme, remarquablement réalisé et interprété. La force d’une série, c’est de nous permettre d’accompagner des personnages au long cours, de s’attacher à eux… et de devoir en laisser partir quelques-uns, en l'occurrence. Parce qu’à chaque mission, plusieurs équipages ne revenaient pas. Et la série se termine en beauté, avec un dernier épisode émouvant, et l’évocation pendant le générique de fin de ce qui s’est réellement passé pour plusieurs personnages suivis au cours de la série, après la guerre. </p><p><i>Masters of the Air</i> est bel et bien le digne successeur de <i>Band of Brothers</i> (qui reste sans doute insurpassé) et <i>The Pacific</i>. C'est ce qui se fait de mieux dans le genre spécifique des séries de guerre. </p><div>-------</div><div><i><b>Masters of the Air</b>, une série créée par John Orloff</i></div><div><i>avec Austin Butler, Callum Turner, Anthony Boyle</i></div><div><i>9 épisodes disponibles sur Apple TV+</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/lYi2BvUtAjg?si=l2DzhO5dM50bejyb" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-74118376306100235002024-03-01T06:12:00.000-08:002024-03-01T06:12:23.873-08:00Atlanta : une série unique en son genre, inclassable et géniale<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk7vXYC6rPw118mdrimJVwv-I6v1xdmNjqGHQ_j150fEBEy2AfbunSzeSRHYQduBHKJQNQC9PLSRt19T705bMUyYtQXgyJztgUlfvfVsa1IRgLaxm7W_CSWz7c6pCuvTiQgR94k2OjkCT9PrlcOFcqiMC9pIn-BTNlUPHEMDc3_Enudi7G5Ipd-BE4fxs/s1620/Atlanta.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1620" height="290" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk7vXYC6rPw118mdrimJVwv-I6v1xdmNjqGHQ_j150fEBEy2AfbunSzeSRHYQduBHKJQNQC9PLSRt19T705bMUyYtQXgyJztgUlfvfVsa1IRgLaxm7W_CSWz7c6pCuvTiQgR94k2OjkCT9PrlcOFcqiMC9pIn-BTNlUPHEMDc3_Enudi7G5Ipd-BE4fxs/w436-h290/Atlanta.jpg" width="436" /></a></div> <br /><p></p><p>Je viens enfin de terminer la 4e et dernière saison d’<i>Atlanta</i>, qui a été mise en ligne assez récemment sur Disney+, de manière presque incognito… Je suis tombé dessus presque par hasard. C’est pourtant une des séries récentes les plus originales et, à bien des égards, géniale. </p><p>Créée par Donald Glover (qui joue aussi dans la série, et réalise quelques épisodes), c’est l’histoire de Earn qui devient le manager de son cousin Al, un rappeur dont le nom de scène est Paper Boi et qui vit à Atlanta, où il héberge son meilleur pote Darius, un mec complètement perché. Il y a aussi Vanessa, la copine de Earn, avec qui il a eu une fille, Lottie. Enfin ça, c’est la toile de fond de la série. Parce que, sur cette base, la série construit un récit éclaté, où chaque épisode est une surprise, on ne sait jamais où le récit va nous emmener, et on est même parfois complètement déconnecté de l’histoire globale. </p><p>Bien-sûr, toute la série se déroule dans la communauté Afro-Américaine et son propos sous-jacent (et parfois explicite) est politique et sociétal, et entend dénoncer le racisme et les discriminations raciales. Ce qui n’empêche pas la série, avec une ironie mordante, de dénoncer aussi les travers possibles de la communauté noire. Mais <i>Atlanta</i>, c’est aussi une série sur le monde de la musique, du rap en particulier, qui évoque la célébrité, le fric, les egos surdimensionnés. C’est même une série sur le couple et la famille, notamment la peur de l’engagement… Et bien d’autres thématiques encore y sont abordées. Mais très souvent de manière étonnante voire déroutante. En tous les cas, toujours imprévisible. Certains épisodes sont lunaires, d’autres loufoques, mais ils peuvent aussi être dramatiques, oniriques, parodiques ou même inquiétants. Et il arrive qu’on passe d’une ambiance à l’autre dans un même épisode. </p><p>Mais surtout, <i>Atlanta c'</i>est très drôle, avec des personnages savoureux, des dialogues et des situations comiques incroyables, une série qui ne cesse de surprendre, avec une inventivité folle. Et même si certains épisodes sont un peu moins réussis, d’autres sont tout simplement brillants. Et l’ensemble est terriblement attachant. La série se termine joliment, sur une ultime pirouette, avec un brin de nostalgie. </p><p>Pour pleinement apprécier la série, il faut se laisser porter, accepter d’être surpris voire un peu perdu parfois. Mais si on l’accepte, alors quel plaisir ! <i>Atlanta </i>est une série unique en son genre, inclassable et assez géniale. Incontournable !</p><div>-------</div><div><i><b>Atlanta</b>, une série créée par Donald Glover</i></div><div><i>avec Donald Glover, Brian Tyree Henry, Lakeith Stanfield</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/l_jzPna1nXQ?si=NhxOqPpwHKtYNdC_" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-8028957448432425202024-02-08T14:17:00.000-08:002024-02-08T14:17:19.479-08:00Mr & Mr Smith : La vie de couple, mission impossible ? <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy-5AykfZrydKTaoAeKHUXmQ1Ic2ExwXfIw7Db6-sjPwtqCqS5NeP76kfO51FyJhTQZ44ToX04j4IXqjIiYoQRY01iZ9q8h7DbBwvDMcaVuVSRCkmts3KmJ4WVTBeGiIgs10_2_kMdRvyGjl7PUE9Al31n3NzLRSeJpvgGuqxH-zQZ_Pm1hyphenhyphenwRNJyJ4qE/s1600/Mr%20and%20Mrs%20Smith.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1067" data-original-width="1600" height="304" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy-5AykfZrydKTaoAeKHUXmQ1Ic2ExwXfIw7Db6-sjPwtqCqS5NeP76kfO51FyJhTQZ44ToX04j4IXqjIiYoQRY01iZ9q8h7DbBwvDMcaVuVSRCkmts3KmJ4WVTBeGiIgs10_2_kMdRvyGjl7PUE9Al31n3NzLRSeJpvgGuqxH-zQZ_Pm1hyphenhyphenwRNJyJ4qE/w456-h304/Mr%20and%20Mrs%20Smith.jpg" width="456" /></a></div> <br /><p></p><p>Un homme et une femme se font engager par une mystérieuse agence d’espionnage. Ils ne se connaissent pas du tout mais ils deviennent M. et Mme Smith et se retrouvent dans un luxueux appartement à Manhattan. Désormais mariés, ils vont devoir ensemble accomplir des missions à haut risque. Mais leur couverture va devenir plus complexe à gérer lorsqu’ils éprouvent de vrais sentiments l’un pour l’autre. </p><p>Même si l’idée de départ est similaire, la série est très différente du film avec Brad Pitt et Angelina Jolie. <i>Mr & Mrs Smith</i>, derrière ses allures de série d’espionnage, est d’abord une étude du couple. Un couple dont la vie privée et la vie professionnelle se mélangent… et il se trouve que leur profession, c’est d’être espion !</p><p>Évidemment, si on s’attend à une série d’action classique, surchargée en fusillades, combats et poursuites de tout genre, on risque d’être un peu déçu (même s'il y a bien aussi de vraies scènes d'action !). Mais la série est bien plus intelligente que cela. Chaque épisode, avec la nouvelle mission qui est confiée à John et Jane, est en réalité un prétexte pour évoquer un des aspects de la vie d’un couple, son évolution, que ce soit avec ses côtés positifs (la rencontre, la découverte mutuelle, la complicité…) ou ses difficultés et ses crises, qui peuvent conduire à la thérapie de couple, voire à la rupture. </p><p>Il y a dans ce mélange des genres une dimension ludique très réussie et qui donne une comédie originale, maline et fun. Il y a même un petit quelque chose qui évoque un peu <i>Atlanta</i>, la série géniale créée également par Donald Glover (en moins perché quand même !). </p><p>L’alchimie entre les deux interprètes principaux, Maya Erskine et Donald Glover, fonctionne à merveille. En bonus, chaque épisode a ses guests, et pas des moindres (Paul Dano, John Turturro, Sarah Paulson, Ron Perlman, pour n’en citer que quelques-uns). </p><p>Enfin, le dernier épisode, à la fois très rythmé et émouvant, se termine de façon originale et maline. Je n’en dirai rien pour ne pas divulgâcher… mais j’ai trouvé cette fin très réussie. </p><p>Bref, <i>Mr & Mrs Smith</i> est vraiment une très jolie surprise, que je recommande chaudement. </p><p>-------</p><div style="text-align: left;"><i>Mr &Mrs Smith, une série créée par Donald Glover et Francesca Sloane</i></div><div style="text-align: left;"><i>avec Donald Glover, Maya Erskin</i></div><div style="text-align: left;"><i>8 épisodes disponibles sur Amazon Prime Video</i></div><div style="text-align: left;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/SlRMrBFMATI?si=7DCGhxNTGcRg-AXC" width="480"></iframe></div><div><br /></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-12662485501027829252024-01-22T14:14:00.000-08:002024-01-22T14:14:48.857-08:00Le Renard - Prince des voleurs : une série en costume réjouissante et assez trépidante<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRZI-hZSqUA_vxFT6wEFir0j3iVbyG_YU7Dd30PIxFRz6-qGuDs0ZG_uYfFCZb_LDVjWquYZmNzocOCGy-0IZKyD4MUGOfeY3NBcbfZjmSFCAbznsdpcC0CK53_wS0ge9sZ5qtO4dvvXQz_1RZmnZAHs6dFx-iQrDBvN59XctAkiU_IxWBNbGkzU8BRoU/s1920/Renard%20prince%20des%20voleurs.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1920" height="271" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRZI-hZSqUA_vxFT6wEFir0j3iVbyG_YU7Dd30PIxFRz6-qGuDs0ZG_uYfFCZb_LDVjWquYZmNzocOCGy-0IZKyD4MUGOfeY3NBcbfZjmSFCAbznsdpcC0CK53_wS0ge9sZ5qtO4dvvXQz_1RZmnZAHs6dFx-iQrDBvN59XctAkiU_IxWBNbGkzU8BRoU/w482-h271/Renard%20prince%20des%20voleurs.jpg" width="482" /></a></div> <br /><p></p><p>Jack Dawkins, alias le Renard, jeune et habile pickpocket, a réussi à s’échapper de prison en Angleterre et s’est enfui en Australie. Dans la colonie britannique de Port Victory, désormais adulte, il est devenu chirurgien. Mais l’arrivée surprise de Fagin, dont il était l'apprenti voleur et qu’il croyait mort, va le faire replonger dans le crime. Il va aussi faire la connaissance de Lady Belle, la fille du gouverneur, une jeune femme brillante et éprise de liberté qui rêve de devenir chirurgienne. </p><p>Jack Dawkins, Fagin, les connaisseurs de Dickens auront sans doute reconnu les personnages d’Oliver Twist. La série est bien une suite du roman de Dickens, mais avec un ton bien plus léger, pour une série en costume réjouissante et assez trépidante. </p><p>L’évocation de la chirurgie au milieu du XIXe siècle, avec ses opérations en public, une hygiène douteuse et des méthodes assez radicales, donne lieu à des scènes très réussies. Les petits jeux de dupe, de trahison et de tromperie sont plaisants. Et la romance qui s’insère dans l’histoire est de bon aloi. L’humour et l’ironie sont présents tout au long du récit, auquel on pardonne volontiers quelques facilités de scénario. En tout cas, le plaisir ne se dément pas tout au long des huit épisodes, grâce à une réalisation efficace et un casting solide, duquel ressortent en particulier un excellent David Thewlis, assez méconnaissable et truculent en Fagin, et l’acteur australien Damon Herriman, en capitaine de police froid et intraitable.</p><p>Une jolie surprise pour cette série sur laquelle je suis tombée un peu par hasard et que j’ai regardé avec beaucoup de plaisir. Le dénouement laisse ouverte la possibilité d'une saison 2. Ce serait une bonne idée ! </p><div>-------</div><div><i>Le renard - Prince des voleurs, une série créée par David Maher, James McNamara et David Taylor</i></div><div><i>avec Thomas Brodie-Sangster, David Thewlis, Maia Mitchell</i></div><div><i>Disponible sur Disney+</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/urqoE4Yn7YA?si=b3dzwD9y2qljTcj_" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-55463084736620742182024-01-12T14:11:00.000-08:002024-01-12T14:11:29.771-08:00For all Mankind : une série toujours aussi enthousiasmante<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFv_2BX8IzUql6p3rkUdAjD376_BVf4qcEUuX7SUmUTyPoHjBxOnGCzItVrSqT5_hBKIVf7_sxLXbY8XXupqO6I5L95dwKxo_QYZj9XW796qeque_OitOkoVteoW_6iQnLMAVUwGoaC1D7Y2yke89factXZSqqiIgGwbdEuLu9_0BpaGoAnklERZ4rzLY/s1600/For%20all%20Mankind%204.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1600" height="275" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFv_2BX8IzUql6p3rkUdAjD376_BVf4qcEUuX7SUmUTyPoHjBxOnGCzItVrSqT5_hBKIVf7_sxLXbY8XXupqO6I5L95dwKxo_QYZj9XW796qeque_OitOkoVteoW_6iQnLMAVUwGoaC1D7Y2yke89factXZSqqiIgGwbdEuLu9_0BpaGoAnklERZ4rzLY/w440-h275/For%20all%20Mankind%204.jpg" width="440" /></a></div> <br /><p></p><p>La saison 4 de la série vient juste de se terminer sur Apple TV+. Petit rappel du pitch de la série Il s’agit d’une uchronie qui imagine ce qu’aurait pu être l’histoire de l’humanité si les premiers à avoir envoyé un homme sur la Lune en 1969 n’était pas les américains mais les russes. A partir de là, tout s’enchaîne de manière différentes de notre histoire…</p><p>Avec la saison 4, nous sommes en 2003. L’humanité est désormais bien installée sur Mars, et on repère un astéroïde se dirigeant en direction de la planète rouge et qui pourrait bien changer la donne. Il est en effet constitué de minéraux rares extrêmement précieux, une véritable mine d’or qu’il ne faut pas laisser passer. Le défi est de trouver comment capturer l’astéroïde pour exploiter ses ressources inestimables… Pour y arriver, l’humanité va devoir se montrer unie et collaborer… mais les choses ne sont pas si simples puisque l’URSS, qui existe toujours, vient de retrouver un régime autoritaire. </p><p>A Happy Valley (le nom de la colonie humaine sur Mars), c’est une micro-société humaine qui s’est installée. Et si, officiellement, les nations de la terre sont unies, des tensions politiques demeurent. Loin de construire une colonie idéale, Happy Valley a tendance à reproduire sur Mars les inégalités et les injustices sociales qu’on rencontre sur Terre… La nature humaine ne change pas sur le sol martien ! S’ajoute à cela un enjeu nouveau : la capture de l’astéroïde va-t-elle servir les intérêts de la Terre ou ceux de Mars ? Tout cela permet à la série de nous raconter une histoire qui évoque des thèmes proches de nos préoccupations, alors même que le cours de l’histoire humaine s’y est écarté de la nôtre.</p><p>Ils ne sont plus qu’une poignée de personnages présents depuis la saison 1 (et on s’est particulièrement attachés à eux). De nouveaux arrivants font leur entrée dans la série. Alors, il faut un petit peu de temps pour que les choses se mettent en place. Il faut dire aussi qu’avec cette saison 4, on s’est passablement écarté du cours normal de l’histoire. Mais la série réussit à trouver petit à petit sa cohérence, son rythme et lorsque le coeur de l’intrigue de cette saison arrive, autour de l’astéroïde à capturer, on est happé par le récit, jusqu’à un dernier épisode tendu et haletant qui propose un final en apothéose, empreint d’émotion. Magistral !</p><p><i>For all Mankind</i> demeure sans doute ma série en cours préférée, une réussite majeure qui parvient, saison après saison, à se renouveler. L’entremêlement des récits intimes et des enjeux géopolitiques est toujours très bien dosé et l’issue de l’intrigue en fin de saison est toujours incertaine, jusqu'aux derniers instants de l'épisode final. </p><p>Et puis le petit saut dans le temps à la fin du dernier épisode, jusqu’en 2012, laisse encore entrevoir une saison supplémentaire possible. Il ne reste plus qu’à espérer qu’elle soit commandée. On n’a pas du tout envie de quitter cette série… </p><div>-------</div><div><i><b>For all Mankind</b> (saison 4), une série créée par Ronald D. Moore, Ben Nedivi et Matt Wolpert</i></div><div><i>avec Joel Kinnaman, Krys Marshall, Toby Kebbell</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/KaKbUUdzOYw?si=dCga3MhWa7bAabmj" width="480"></iframe></div><div><br /></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-58392883047984960592024-01-09T14:38:00.000-08:002024-01-09T14:38:06.377-08:00 La créature de Kyŏngsŏng : une fable horrifique sur un fond historique<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhicZ8QlU-_7xqWDYaIEdSVWxDejdul_LY-S3kL1FhugvKtCs_egOd2hyphenhyphensGNXEAADjk1lvaxLzY-c3H0LBPPZXXfLx4XT7XP6UudjKAI6lYKrgj2KVyu96oV6_Z3MlQwPc_dK9HeoT-2euRF4gT3dQjSwiU-u4Yp_4oYGYTE5QHJJTrhgr433Newq-908g/s1000/Kyongsong.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="562" data-original-width="1000" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhicZ8QlU-_7xqWDYaIEdSVWxDejdul_LY-S3kL1FhugvKtCs_egOd2hyphenhyphensGNXEAADjk1lvaxLzY-c3H0LBPPZXXfLx4XT7XP6UudjKAI6lYKrgj2KVyu96oV6_Z3MlQwPc_dK9HeoT-2euRF4gT3dQjSwiU-u4Yp_4oYGYTE5QHJJTrhgr433Newq-908g/w455-h256/Kyongsong.jpg" width="455" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><span id="docs-internal-guid-4b98a639-7fff-6087-e72b-00e23d697a9b"><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; vertical-align: baseline; white-space-collapse: preserve;">A Kyŏngsŏng (l’ancien nom de Séoul), en 1945, la Corée est sous occupation japonaise. Jang, un riche prêteur sur gage de la ville, doit retrouver un femme mystérieusement disparue. Pour y parvenir, il fait appel à deux détectives réputés, Joong-won et sa fille Chae-oak, qui sont eux-mêmes à la recherche depuis plusieurs années de la mère disparue. Leur enquête va les mener vers un hôpital militaire sous contrôle japonais où ils vont découvrir que les sous-sols abritent une unité secrète se livrant à des expérimentations humaines sur des prisonniers coréens. L’une de ces expériences aboutit à la création d’une terrible créature à la force redoutable. </span></p><br /><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; vertical-align: baseline; white-space-collapse: preserve;">Comme souvent, cette nouvelle série coréenne mélange les genres en proposant une intrigue qui mêle enquête, film d’horreur, romance et reconstitution historique. Car derrière le drame et la fable horrifique sombre se cache une référence à un terrible fait historique, celui de l’Unité 731, créée par l’armée japonaise dans les années 30 et qui effectuait de véritables expériences sur des humains pour créer des armes bactériologiques. </span></p><br /><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; vertical-align: baseline; white-space-collapse: preserve;">La série est très soignée d’un point de vue esthétique, avec des décors et des costumes magnifiques. Les effets spéciaux sont plutôt convaincants, et la créature monstrueuse est tout à fait réussie. La série propose aussi quelques scènes d'une belle dimension poétique. Le récit offre son lot de rebondissements, des scènes d’action spectaculaires et une histoire qui, certes malgré quelques longueurs parfois, tient bien en haleine jusqu’au dénouement… ou plutôt jusqu’aux cliffhangers (car il y en a plusieurs) qui concluent la série et promettent une saison 2, déjà annoncée pour 2024, mystérieuse et surprenante (la dernière séquence !). </span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; vertical-align: baseline; white-space-collapse: preserve;"><br /></span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; vertical-align: baseline; white-space-collapse: preserve;">-------</span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;"><i><span style="font-size: 14.6667px; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; vertical-align: baseline; white-space-collapse: preserve;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><b>La créature de Kyŏngsŏng</b>, une série créée par </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: 14.6667px; white-space-collapse: preserve;">Kang Eun-kyung</span></span></i></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: 14.6667px; white-space-collapse: preserve;"><i>avec Park Seo-joon, Han So-hee, Kim So-hyun</i></span></span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: 14.6667px; white-space-collapse: preserve;"><i>Saison 1 (10 épisodes) disponible sur Netflix</i></span></span></p><p dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/XiorEKu35_g?si=mzX5NGtIcSzmt1Gg" width="480"></iframe></p><br /><br /><br /></span>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-54841540421458914412023-12-27T14:07:00.000-08:002023-12-27T14:07:47.000-08:00Mon bilan séries 2023<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2cO9hs0XOwc4h5V1gAjt-F4zP2PrXtwxNtlO1RCJ6W1BVT_pE2P-lIhnU1QqRlMp8uN_aJzRgXJN_P38Ntv3mcbzeZOJzgdoJws140tfkfHzFtE6acQvPh70EmjWbYtq4Uk7_btAWCe43AlvXnArzCNaMBiZIElQRW-DXB40MtcR-FZNejb1X1uYxsiY/s1838/image_2023-12-26_180103723.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="704" data-original-width="1838" height="208" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2cO9hs0XOwc4h5V1gAjt-F4zP2PrXtwxNtlO1RCJ6W1BVT_pE2P-lIhnU1QqRlMp8uN_aJzRgXJN_P38Ntv3mcbzeZOJzgdoJws140tfkfHzFtE6acQvPh70EmjWbYtq4Uk7_btAWCe43AlvXnArzCNaMBiZIElQRW-DXB40MtcR-FZNejb1X1uYxsiY/w542-h208/image_2023-12-26_180103723.png" width="542" /></a></div><p>Voici mon bilan séries de l'année 2023... avec mon Top 15 des séries que j'ai vues cette année. Il y a de tout, des séries qui se sont terminées cette année, d'autres qui ont commencé ou qui se sont poursuivie cette année, des miniséries... Attention : ne figurent dans ce bilan que les séries dont la saison s'est terminée au cours de l'année 2023 (<i>For All Mankind</i> par exemple mériterait de figurer dans la liste mais comme la saison 4 est encore en cours et ne se terminera qu'en janvier, elle sera sans doute dans mon bilan de l'année prochaine !).</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlzWzvs4IaKk703TxD6T37uSF6jM_4S-SQluUIRsxMw8YtMHqXEPq6cOG4Rj2AMT6lW6q6zLQPEcaQAQ4iIVFB7uolaV9jAKJnIWojJB-FRPxj_FetC72g-TZ6_QEFvqPc8qq0QX3j89h1AROpTqENzAsU5DMM3IfnZqEoopYc8ANBTajKnoZB8COB758/s61/image.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="61" data-original-width="55" height="61" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlzWzvs4IaKk703TxD6T37uSF6jM_4S-SQluUIRsxMw8YtMHqXEPq6cOG4Rj2AMT6lW6q6zLQPEcaQAQ4iIVFB7uolaV9jAKJnIWojJB-FRPxj_FetC72g-TZ6_QEFvqPc8qq0QX3j89h1AROpTqENzAsU5DMM3IfnZqEoopYc8ANBTajKnoZB8COB758/s1600/image.png" width="55" /></a></div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><p><b><span style="font-size: x-large;">Mon Top 15 de l'année 2023</span></b></p><div><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisaOjNPe-8xLxuGEg_Qd7UyfXKoRZVt27CpQWIuFPVSXwVr_hL22ceJZj4bJ0TAqgoT1R-fq9qYE32g-_LFzhEs_3OXhOfG-Pgx024wUo90o8rA80gMB8EE-LzcTquKaqAEO4_lDTx4zpjMwcJkg2fbeN4u2hkI7ROcmD7rqJ__mHIZTWe2x61YXrzHkM/s3361/the%20bear%202%20affiche.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3361" data-original-width="2689" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisaOjNPe-8xLxuGEg_Qd7UyfXKoRZVt27CpQWIuFPVSXwVr_hL22ceJZj4bJ0TAqgoT1R-fq9qYE32g-_LFzhEs_3OXhOfG-Pgx024wUo90o8rA80gMB8EE-LzcTquKaqAEO4_lDTx4zpjMwcJkg2fbeN4u2hkI7ROcmD7rqJ__mHIZTWe2x61YXrzHkM/w149-h200/the%20bear%202%20affiche.jpg" width="149" /></a></div><span style="font-size: medium;">1. The Bear</span></b><span style="font-size: medium;">, une série créée par Christopher Storer, disponible sur Disney+</span></div><p>La saison 2 est encore meilleure que la première ! C'est drôle et touchant, avec un certain côté feel-good qui fonctionne à merveille, une remarquable maîtrise du rythme, tantôt nerveux et stressant, tantôt paisible et intimiste. Tout en parlant de façon réaliste de cuisine et de gastronomie, le récit permet d’aborder de nombreux thèmes (famille, solidarité, travail, réussite, passions, découverte de soi, rédemption…).</p><p><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2023/08/the-bear-saison-2-on-remet-le-couvert.html">Ma critique</a></p><p><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjtHIlxFIHRCFDWlNF0YU5dDMJHF2wUitQLL6BhiQzozCzhWkdFP7_s2cIOW4X0m40RhlQjmpYb_9PjbtVBNxUO_87nYcFfGwkEfOJMtL-n4Hw_yzYd-uDi02zcFOM_BTOgHlw3-1sh81DS8xdeRTR8aLIDwdMi-G0CcOh5jM8UpQa4KqCzZteYEUU6ps/s1080/the%20last%20of%20us%20affiche.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="720" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjtHIlxFIHRCFDWlNF0YU5dDMJHF2wUitQLL6BhiQzozCzhWkdFP7_s2cIOW4X0m40RhlQjmpYb_9PjbtVBNxUO_87nYcFfGwkEfOJMtL-n4Hw_yzYd-uDi02zcFOM_BTOgHlw3-1sh81DS8xdeRTR8aLIDwdMi-G0CcOh5jM8UpQa4KqCzZteYEUU6ps/w149-h200/the%20last%20of%20us%20affiche.jpg" width="149" /></a></b></div><b><span style="font-size: medium;">2. The Last of us</span></b><span style="font-size: medium;">, une série créée par Neil Druckmann et Craig Mazin, disponible sur Amazon Prime Video</span><p></p><div><p>Adaptation très réussie d'un célèbre jeu vidéo, une série post-apocalyptique sombre, violente et parfois un peu gore. Dans des décors impressionnants, et grâce à une narration bien maîtrisée, l’histoire ménage un équilibre entre scènes épiques et scènes intimes, entre action et émotion, et dévoile petit à petit la complexité de ses deux personnages principaux. </p><p><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2023/03/the-last-of-us-survivre-tout-prix.html">Ma critique</a></p><div><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJNY7pNrRfMhBn8JEC4oKV4IiVOJB95V_CotzvOZix1Y1NcidfCdBXeciCbNThVZ6jRrifm8M2zcSbWlIlfr7tHFXsuEoLLqfavraOmtc56xyvcXmYqEEECx_fNzH1GPXFs9936I8wXCi7dYhvesxwj5aJ16ko5AZMSoN3i2uNYi9_H_DFvK9PfGN_33k/s1080/makanai%20affiche.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJNY7pNrRfMhBn8JEC4oKV4IiVOJB95V_CotzvOZix1Y1NcidfCdBXeciCbNThVZ6jRrifm8M2zcSbWlIlfr7tHFXsuEoLLqfavraOmtc56xyvcXmYqEEECx_fNzH1GPXFs9936I8wXCi7dYhvesxwj5aJ16ko5AZMSoN3i2uNYi9_H_DFvK9PfGN_33k/w150-h200/makanai%20affiche.jpg" width="150" /></a></div><span style="font-size: medium;">3. Makanai</span></b><span style="font-size: medium;">, une mini-série créée par Hirokazu Kore-eda, disponible sur Netflix</span></div><p>Une série d’une délicatesse inouïe, lumineuse et gourmande, dans les coulisses d'une école de maiko (des geisha en formation). Une très belle histoire d’amitié, un récit d’apprentissage et une nouvelle variation sur le thème de la famille, en particulier des familles de substitution. Cette mini-série est un enchantement qui fait un bien fou. </p><p><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2023/01/makanai-dans-la-cuisine-des-maiko-une.html">Ma critique</a></p><p><span style="font-size: medium;"><b></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitHppvEfKprSRxXpAYXSMyxmU5Og9N1P6Q7CRQzKLFwrK2B2DeqzxCYe_52n_zF-OOYLHfnN1sOlUNSQNDyS7tBsTYL2sgWTV3TFXKEmOZMVkdu7SAQ3VQ42krtNfjXvjuBXwmyOnF-4hyUonqtrqMnU6OUBpFTwpUWzWtDIQ2g76j66za16gzIJxYNP0/s1600/The%20Crown%206%20affiche.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitHppvEfKprSRxXpAYXSMyxmU5Og9N1P6Q7CRQzKLFwrK2B2DeqzxCYe_52n_zF-OOYLHfnN1sOlUNSQNDyS7tBsTYL2sgWTV3TFXKEmOZMVkdu7SAQ3VQ42krtNfjXvjuBXwmyOnF-4hyUonqtrqMnU6OUBpFTwpUWzWtDIQ2g76j66za16gzIJxYNP0/w150-h200/The%20Crown%206%20affiche.jpg" width="150" /></a></b></span></div><span style="font-size: medium;"><b>4. The Crown</b>, une série créée par Peter Morgan, disponible sur Netflix</span><p></p><p></p><div>Même si les deux dernières saisons sont globalement un peu en dessous des quatre premières, le final en six épisodes de l'ultime saison est un bel adieu à la reine, élégant et plein d'émotion. Et on ne peut que s’incliner devant une des plus belles séries de ces dernières années, à connaître absolument !</div><p><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2023/12/the-crown-saison-6-un-adieu-la-reine.html">Ma critique de la saison 6</a></p><p><br /></p><div><span style="font-size: medium;"><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbJ7l5u4A7o3ljAZjLkxcS80U0TXsXBiWDJIPig4ggp1IpdsJ1vb-UvepDSMnEag4a1SspR0WhDSMTe6g63ZI8i2kx8qrrV5SdXYejavsxy9wD1wnPuXUUWDE_9SVT69BeQca-RC96kex3efev34lh_fDHDXL7ZUEdMunfIQFWY2yY5IMOkpvaaxsK5wM/s1080/Sambre%20affiche.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="720" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbJ7l5u4A7o3ljAZjLkxcS80U0TXsXBiWDJIPig4ggp1IpdsJ1vb-UvepDSMnEag4a1SspR0WhDSMTe6g63ZI8i2kx8qrrV5SdXYejavsxy9wD1wnPuXUUWDE_9SVT69BeQca-RC96kex3efev34lh_fDHDXL7ZUEdMunfIQFWY2yY5IMOkpvaaxsK5wM/w150-h200/Sambre%20affiche.jpg" width="150" /></a></div>5. Sambre</b>, une mini-série créée par Alice Géraud, Marc Herpoux, Jean-Xavier de Lestrade, disponible sur fance.tv</span></div><div><br /></div><div>La série est inspirée de faits réels, et c'est un récit assez sidérant d'une affaire longue de 30 ans. C'est passionnant, troublant parfois, précis sur les faits tout en restant pudique dans sa mise en scène. </div><p style="text-align: left;"><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2023/11/sambre-recit-assez-siderant-dune.html">Ma critique</a></p><div><span style="font-size: medium;"><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz934ORfEjSkcfqNSz7WQbp1ByiZ72_gki_VGbiB-YTLa-KULVYoEiNxjbNvVX7PQmh1dqBnxLs_9G2TUJz5Pf4EPUeXM9LgT_YrYTs0YKx1z4d4ZhSpIbcyd484aZFcIzjTZTMxaiash8XIrIq4GwdZosadHcTcSFgdHbp-obu7SxIT36rherO15uorg/s1080/Polar%20Park%20affiche.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz934ORfEjSkcfqNSz7WQbp1ByiZ72_gki_VGbiB-YTLa-KULVYoEiNxjbNvVX7PQmh1dqBnxLs_9G2TUJz5Pf4EPUeXM9LgT_YrYTs0YKx1z4d4ZhSpIbcyd484aZFcIzjTZTMxaiash8XIrIq4GwdZosadHcTcSFgdHbp-obu7SxIT36rherO15uorg/w150-h200/Polar%20Park%20affiche.jpg" width="150" /></a></div>6. Polar Park</b>, une mini-série créée par Gérald Hustache-Mathieu, disponible sur arte.tv</span></div><p style="text-align: left;">Une véritable petite pépite d’humour noir, une sorte de Fargo dans le Jura, dans le froid et les paysages enneigés de Mouthe. Un polar original, teinté de douce loufoquerie poétique. </p><p style="-webkit-text-stroke-width: 0px; color: black; font-family: "Times New Roman"; font-size: medium; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: left; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-thickness: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2023/10/polar-park-fargo-dans-le-jura.html">Ma critique</a></p><p style="-webkit-text-stroke-width: 0px; color: black; font-family: "Times New Roman"; font-size: medium; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: left; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-thickness: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><br /></p><div><span style="font-size: medium;"><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCLTo5-0vXFkpwxX-g1WNatjRYmHdxTDmKCykk1PjYDQRv7zA7wMeN5khR0em0lWiX8UJ0BJbxraAoXfj7r6vXH9MGPHpmdeNFfT5lhSr3chBysKTf_brBMfjbptO_j0j5HpHvDdMnTfezDbljxdkOoE0Ym24Kt8JszH7mDE-DUVg9ucVsjTDrVf1Ejvk/s1080/Ted%20Lasso%20affiche.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="720" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCLTo5-0vXFkpwxX-g1WNatjRYmHdxTDmKCykk1PjYDQRv7zA7wMeN5khR0em0lWiX8UJ0BJbxraAoXfj7r6vXH9MGPHpmdeNFfT5lhSr3chBysKTf_brBMfjbptO_j0j5HpHvDdMnTfezDbljxdkOoE0Ym24Kt8JszH7mDE-DUVg9ucVsjTDrVf1Ejvk/w148-h200/Ted%20Lasso%20affiche.jpg" width="148" /></a></div>7. Ted Lasso</b>, une série créée par Bill Lawrence et Jason Sudeikis</span></div><p>L’exemple même d’une série feel-good, bienveillante et positive. C’est un peu un gros gâteau plein de crème qui pourrait être trop sucré et écœurant si les personnages n’étaient pas aussi attachants et si l’histoire n’était pas aussi généreusement saupoudré d’humour et d’autodérision réjouissante. </p><p><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2023/06/ted-lasso-la-serie-feel-good-optimiste.html">Ma critique</a></p><p><br /></p><p><span style="font-size: medium;"><b></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiCCX0Fvu_RAt_6g2WV47pfxhK3xPBFcY0aVOML0LHk1C2ugSvoIy61XVNdC4faDme-jlBQ4h2d6PfHcXKK8MrVDbZA0TSlvBZvY9F-hzccjXSBa8v-o10I8fTbWiLXVJVHsTNJM_y9W0a82lpGGo7daHj_r2vPYbnwyVYzGnhMAcJIzoeAAWmG5IJIJk/s1080/Slow%20Horses%203.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="721" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiCCX0Fvu_RAt_6g2WV47pfxhK3xPBFcY0aVOML0LHk1C2ugSvoIy61XVNdC4faDme-jlBQ4h2d6PfHcXKK8MrVDbZA0TSlvBZvY9F-hzccjXSBa8v-o10I8fTbWiLXVJVHsTNJM_y9W0a82lpGGo7daHj_r2vPYbnwyVYzGnhMAcJIzoeAAWmG5IJIJk/w149-h200/Slow%20Horses%203.jpg" width="149" /></a></b></span></div><span style="font-size: medium;"><b>8. Slow Horses</b>, une série créée par Will Smith, disponible sur Apple TV+</span><p></p><p></p><p>La saison 3 s'est terminée à la fin de l'année. Le cocktail d’espionnage, de suspense, d’action et d’humour noir très british fonctionne toujours à merveille. </p><p><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2023/12/slow-horses-saison-3-du-rififi-au-mi5.html">Ma critique</a> </p><div><br /></div></div><div><br /></div><div><br /></div><div><div><span style="font-size: medium;"><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0h6xYM3oeodD-U0JiWf5hWWT_kJGlxNQKK22PM9qhNKOm6vy0CpJG6otrGtHGXOBQ5UMtTU_6G2anP2W6wEOiy0XxDfB2s7mdnTnaFJ2RGCIAr-tYrYMYXTxTAC8LJ3c9NDlDfNHyCjI7F3YTlmW2jPPcKy1qsCW6JGB1l2mcJcd62T_dmbv-vUcJ8po/s440/parlement%203%20affiche.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="440" data-original-width="330" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0h6xYM3oeodD-U0JiWf5hWWT_kJGlxNQKK22PM9qhNKOm6vy0CpJG6otrGtHGXOBQ5UMtTU_6G2anP2W6wEOiy0XxDfB2s7mdnTnaFJ2RGCIAr-tYrYMYXTxTAC8LJ3c9NDlDfNHyCjI7F3YTlmW2jPPcKy1qsCW6JGB1l2mcJcd62T_dmbv-vUcJ8po/w150-h200/parlement%203%20affiche.jpg" width="150" /></a></div>9. Parlement</b>, une série créée par Noé Debré, disponible sur france.tv</span></div><p>Une saison 3 toujours aussi drôle et intelligente ! Tout en gardant une certaine dimension pédagogique, la série est avant tout une comédie, très drôle, bien rythmée, avec beaucoup d’ironie et d'autodérision, et une galerie de personnages réjouissants. </p><p><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2023/10/parlement-saison-3-toujours-aussi-drole.html">Ma critique</a></p><p><br /></p><p><span style="font-size: medium;"><b></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOsFzguMXeW4vPyffLfiy-Kc1pdBR1_Dxih-vQvnCltnATxf1RTDFuTLoMpNKHW6JgcbX7AMxH3ljhuFjrXTSpMtw3Gr1fOAas5ugQGy5LIXQB6nAPqb_bI_AVizAaWNvqxE_BBY6a5pP4AeeOkdT8Sx3-5XiPPI9gLm6QIHRAN7Tqq3L2IYZZt9BBG-A/s1080/Platonic%20affiche.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="720" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOsFzguMXeW4vPyffLfiy-Kc1pdBR1_Dxih-vQvnCltnATxf1RTDFuTLoMpNKHW6JgcbX7AMxH3ljhuFjrXTSpMtw3Gr1fOAas5ugQGy5LIXQB6nAPqb_bI_AVizAaWNvqxE_BBY6a5pP4AeeOkdT8Sx3-5XiPPI9gLm6QIHRAN7Tqq3L2IYZZt9BBG-A/w152-h200/Platonic%20affiche.jpg" width="152" /></a></b></span></div><span style="font-size: medium;"><b>10. Platonic</b>, une série créée par Nicholas Stoller et Francesca Delbanco, disponible sur Apple TV+</span><p></p><p></p><div>Une série vraiment réjouissante, bien écrite, qui parle avec légèreté, mais non sans pertinence, de l’amitié, du couple, de la réussite… et de l’importance de rester, au moins un peu, des enfants. </div><p style="text-align: left;"><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2023/07/platonic-une-serie-legere-et-drole-sur.html">Ma critique</a></p><p style="text-align: left;"><br /></p><div><span style="font-size: medium;"><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHADQfLvpEaoFY3_QtctlA_OyO6iboZ8W-2P0k7r43PBdCCpOO-S4Na2u53IV6g2zJ-6DcGfc6oFYjPN_sbY-0A8TGd6iRXsTLrPnkZaUk02rhM-quyrSajsCwKcq3IDsuwd8wvr5945NfR586hBV3mobhugG07yFnjVW1ep6-8zvmp6d5dRbciVKbGPA/s1080/lessons%20in%20chemistry%20affiche.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="720" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHADQfLvpEaoFY3_QtctlA_OyO6iboZ8W-2P0k7r43PBdCCpOO-S4Na2u53IV6g2zJ-6DcGfc6oFYjPN_sbY-0A8TGd6iRXsTLrPnkZaUk02rhM-quyrSajsCwKcq3IDsuwd8wvr5945NfR586hBV3mobhugG07yFnjVW1ep6-8zvmp6d5dRbciVKbGPA/w150-h200/lessons%20in%20chemistry%20affiche.jpg" width="150" /></a></div>11. Lessons in chemistry</b>, une mini-série créée par Lee Eisenberg, disponible sur Apple TV+</span></div><div><br /></div><div>Une mini-série féministe délicieusement vintage, qui pratique avec bonheur un certain mélange des genres, entre série feel-good, mélodrame, chronique sociale, fable morale et existentielle. </div><p style="text-align: left;"><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2023/11/lessons-in-chemistry-une-delicieuse.html">Ma critique</a></p></div><div><br /></div><div><br /></div><div><span style="font-size: medium;"><span><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjBkzIL7PTkLtQGub1PmQZrWtyVj9eaDh53-Xk226WnTPhRSdzCAUIjxBOGSs_Iymk574kArVakPOBgAaRG0WN32ECXa4xlnLmSReQOlHT0THU6RhbzcuaswRE-R6jV8mAHakw7GvIsuEZH36jqdXDcMfX4q23f3zLq1C-KfqAzQ8bpKqX7j-TtUAQjT4/s1079/Silo%20affiche2.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1079" data-original-width="719" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjBkzIL7PTkLtQGub1PmQZrWtyVj9eaDh53-Xk226WnTPhRSdzCAUIjxBOGSs_Iymk574kArVakPOBgAaRG0WN32ECXa4xlnLmSReQOlHT0THU6RhbzcuaswRE-R6jV8mAHakw7GvIsuEZH36jqdXDcMfX4q23f3zLq1C-KfqAzQ8bpKqX7j-TtUAQjT4/w148-h223/Silo%20affiche2.jpg" width="148" /></a></div>12. </b></span><b>Silo, </b>une série de Graham Yost, disponible sur Apple TV+</span><p></p><p></p><p>Visuellement, la série est tout à fait réussie, parvenant à créer de façon convaincante l’univers claustrophobe du silo. Les différents personnages du roman sont bien transcrits, avec un casting impeccable. </p><p><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2023/06/silo-une-dystopie-sf-efficace.html">Ma critique</a></p><p></p><p><span style="font-size: medium;"><b></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXg9fjIPWwEmuUDuxEHxp2Sw_drj_UPN1TqR5OVaGXrSxRAhAiOo7bciXi22QkxXtOqtyTFWgSoasH122Bx_EyjaDTjEdUAb1vDF4W1hPFc9aPP9_UGAnFmLVkPRg2PI0QVOdr7jxZPtOvgIRiOOlJgMP68Sj1VsrMI76b4QdjvVNwucaR8oEgA3PFJpU/s1080/Coeurs%20noirs%20affiche.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXg9fjIPWwEmuUDuxEHxp2Sw_drj_UPN1TqR5OVaGXrSxRAhAiOo7bciXi22QkxXtOqtyTFWgSoasH122Bx_EyjaDTjEdUAb1vDF4W1hPFc9aPP9_UGAnFmLVkPRg2PI0QVOdr7jxZPtOvgIRiOOlJgMP68Sj1VsrMI76b4QdjvVNwucaR8oEgA3PFJpU/w149-h198/Coeurs%20noirs%20affiche.jpg" width="149" /></a></b></span></div><span style="font-size: medium;"><b>13. Coeurs noirs</b>, une série créée par Corinne Garfin et Duong Dang-Thai, disponible sur Amazon Prime Video</span><p></p><p></p><p>Une série de guerre très réaliste sur la façon de décrire le théâtre des opérations militaires, sur le champ de bataille comme en coulisse. Les scènes d’action sont très réussies, immersives et haletantes. </p><p><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2023/02/coeurs-noirs-une-serie-de-guerre.html">Ma critique</a></p><p><span style="font-size: medium;"><b></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjI3TWJrhmls3bRn8WbMdvMDqydBdS2ao_Cy3Y0_mn2WrbyzpP7HA8V3SVkfUQ7jtkOIxTPZLb3Zl7MzEPLuhbrGOqwNTalzMaDRf6Pz3Z1Dy9s9vyninFAJjn8V5DlAKzrDRKZF_6_bE7CuVoL6Hh2F0QrV5nUobr3NTOsEoa0Z50qb0c-RX0Z0AVdewA/s1080/peacemaker%20affiche.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="729" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjI3TWJrhmls3bRn8WbMdvMDqydBdS2ao_Cy3Y0_mn2WrbyzpP7HA8V3SVkfUQ7jtkOIxTPZLb3Zl7MzEPLuhbrGOqwNTalzMaDRf6Pz3Z1Dy9s9vyninFAJjn8V5DlAKzrDRKZF_6_bE7CuVoL6Hh2F0QrV5nUobr3NTOsEoa0Z50qb0c-RX0Z0AVdewA/w151-h200/peacemaker%20affiche.jpg" width="151" /></a></b></span></div><span style="font-size: medium;"><b>14. Peacemaker</b>, une série créée par James Gunn, disponible sur Amazon Prime Video</span><p></p><p>Avec son ton irrévérencieux, son histoire abracadabrantesque, ses personnages dingos, ses dialogues surréalistes et plusieurs morceaux de bravoure, une pure série de divertissement, pas vraiment familiale parce que c’est quand même violent, même si c’est pour rire. </p><p><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2023/01/peacemaker-transgressif-bourrin-cretin.html">Ma critique</a></p><p><span style="font-size: medium;"><b></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxj5Nttaf7mS67jgihACiJ64njYTwqocFn1DrTpDcub8DUBq9dpETi7KxLrFKKGVse7-iOxQs2biqWdIW9jKwecGExk4tOyPuPK-iiRADFJNKL3IXa6E6RBldhpHjmCiUE912nyjqD-37BDQfOwHRhi8w9JrwQzVyZXTMN1Pq82CmkmGAbVTNxci1UjBc/s3000/big-door-prize.jpeg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3000" data-original-width="2000" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxj5Nttaf7mS67jgihACiJ64njYTwqocFn1DrTpDcub8DUBq9dpETi7KxLrFKKGVse7-iOxQs2biqWdIW9jKwecGExk4tOyPuPK-iiRADFJNKL3IXa6E6RBldhpHjmCiUE912nyjqD-37BDQfOwHRhi8w9JrwQzVyZXTMN1Pq82CmkmGAbVTNxci1UjBc/w152-h200/big-door-prize.jpeg" width="152" /></a></b></span></div><span style="font-size: medium;"><b>15. The Big Door Prize</b>, une série créée par par David West Read, disponible sur Apple TV+</span><p></p><p>Légère et assez ludique, avec ce qu’il faut de petites touches d’émotion, la série se situe entre la comédie sociale et la fable philosophique, avec une pointe de fantastique. Une jolie réussite pour une série très plaisante à regarder, pour se divertir sans s'interdire de réfléchir un peu ! </p><p><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2023/05/the-big-door-prize-le-potentiel-de.html">Ma critique</a></p><p><br /></p></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-46177792412353254422023-12-27T13:47:00.000-08:002023-12-27T13:47:40.229-08:00Slow Horses (saison 3) : Du rififi au MI5<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0gAt65Ans1IQlkoxjm-Q7Qs35BV6V6BWQ1Fbc3C7WJmdV7RMr0MYDpz_mDU6euSnQZ2hJ-WrZmo9Oi0qA4JgOImcd2YyG_2TwIuwv2qfCzITm53J63whEtIzD5Yrzau3zp_pxHQ2ngsV5ork_gzJ5vOm_z0eLKR0wjNeR3sMFR3_glRpeVXUcgiTBt_o/s1920/slow%20horses.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1920" height="248" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0gAt65Ans1IQlkoxjm-Q7Qs35BV6V6BWQ1Fbc3C7WJmdV7RMr0MYDpz_mDU6euSnQZ2hJ-WrZmo9Oi0qA4JgOImcd2YyG_2TwIuwv2qfCzITm53J63whEtIzD5Yrzau3zp_pxHQ2ngsV5ork_gzJ5vOm_z0eLKR0wjNeR3sMFR3_glRpeVXUcgiTBt_o/w440-h248/slow%20horses.jpg" width="440" /></a></div> <br /><p></p><p>La saison 3 de Slow Horses vient de se terminer sur Apple TV+ et la série reste probablement la meilleure série d’espionnage actuelle. Elle suit toujours la petite équipe d’espions mis au placard, parce qu’ils ont d’une manière ou d’une autre failli à leur mission, sous les ordres de Jackson Lamb, un vieil espion aigri, cynique et crade (incarné par un génial Gary Oldman). </p><p>Dans cette nouvelle saison, l’équipe de Jackson Lamb va se retrouver impliqué dans une opération qui ne se passe pas comme prévue, avec notamment l’enlèvement de l’un des leurs, le tout sur fond de règlements de compte internes aux services secrets britanniques. </p><p>Comme pour les deux précédentes, la saison est courte (6 épisodes), ce qui permet à l’intrigue de ne pas traîner en longueur. Le cocktail d’espionnage, de suspense, d’action et d’humour noir très british fonctionne toujours à merveille. Et franchement, en particulier dans cette saison 3, ça dégomme sévère, et on n’est jamais à l’abri d’assister à la mort d’un des personnages centraux de la série (on l’a vu dès la saison 1). </p><p>A la fin de l’épisode final, quelques images nous mettent l’eau à la bouche pour la saison 4 qui est déjà annoncée. Vivement la suite ! </p><div>-------</div><div><i><b>Slow Horses</b>, une série créée par Will Smith</i></div><div><i>avec Gary Oldman, Jack Lowden, Kristin Scott Thomas</i></div><div><i>disponible sur Apple TV+</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/HLVg_D1cznE?si=SVXgPlbg9-upobgR" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-40707883446029377222023-12-17T13:52:00.000-08:002023-12-17T13:52:06.219-08:00The Crown (saison 6) : Un adieu à la reine plein d'émotion<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFa_m9CtT-VeXPU_WvDDgLnmw9fWdUvyF7icYozit_XpQZVv28F7tVhyphenhyphen5qsNXHvKTwYPv9U-NUe72B1wmthfPPP31w1APO-foNgcXAZY29mup0IVaX_M8DbYY4c2QLE8ghd6NuY91fi3sNWQgbOc7lgbt3rQjkrLjWZw1mRMWadcGcqhszIRommGIR4MU/s1600/the%20crown%206.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1600" height="236" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFa_m9CtT-VeXPU_WvDDgLnmw9fWdUvyF7icYozit_XpQZVv28F7tVhyphenhyphen5qsNXHvKTwYPv9U-NUe72B1wmthfPPP31w1APO-foNgcXAZY29mup0IVaX_M8DbYY4c2QLE8ghd6NuY91fi3sNWQgbOc7lgbt3rQjkrLjWZw1mRMWadcGcqhszIRommGIR4MU/w472-h236/the%20crown%206.jpg" width="472" /></a></div> <br /><p></p><p><i>The Crown</i> réussit sa sortie, avec émotion. Après une première série de quatre épisodes essentiellement consacrés à Diana, jusqu’à sa mort tragique, les six derniers épisodes ont été mis en ligne récemment sur Netflix. La première partie de cette sixième et ultime saison décevait un peu. Même si la composition d’Elizabeth Debicki dans le rôle de la princesse est absolument remarquable, ces épisodes sont un peu trop “people” pour pleinement convaincre. </p><p>Mais les six derniers épisodes sont à nouveau centrés principalement sur Elizabeth, pour un adieu à la reine émouvant. Ce que j’ai quand même un peu regretté dans cette dernière saison, y compris dans ces derniers épisodes, c’est la part très réduite laissée au lien avec les grands événements historiques pour se centrer presque exclusivement sur l’intimité de la famille royale. La mise en perspective avec l’histoire et la géopolitique est pourtant un des grands intérêts de la série. Or, dans cette ultime saison, la guerre au Kosovo et la guerre en Irak sont évoquées en pointillés, le 11 septembre à peine mentionné, par quelques informations diffusées à la radio. </p><p>Un autre personnage important de ces derniers épisodes est le prince William, dont l’évocation est toutefois moins intéressante quand la série s’intéresse à la naissance de son couple avec Kate Middleton que lorsqu’elle évoque sa relation avec son père, et celle avec sa grand-mère de reine, sa prise de conscience de son devoir de futur roi en tant que fils aîné, le sens du devoir étant un des thèmes principaux de la série. </p><p>Mais ce qu’on doit bien reconnaître à cette dernière saison, c’est l’élégance et l’émotion avec laquelle on prend congé de la reine. A cet égard, le scénario du dernier épisode est assez intelligent. Les préparatifs anticipés des obsèques de la reine, par simple précaution, permettent quelques retour en arrière, par des souvenirs, et en profiter pour faire revenir à l’écran Claire Foy et Olivia Colman, les deux autres actrices avec Imelda Staunton à avoir incarné la reine Elisabeth. Ils permettent aussi d’anticiper habilement les réelles obsèques récentes de la reine.</p><p>C’est donc bien l’émotion qui prédomine dans ce final en six épisodes, notamment lorsque la reine perd sa soeur, puis sa mère. A cet égard, l’épisode 8, qui se termine par la mort de Margaret, est sans doute le plus réussi de la saison, profondément émouvant. D’autant qu’il évoque aussi, en flashback, la folle nuit que la jeune Elisabeth a vécu avec sa soeur à la Libération, au Ritz Hotel, et qui en dit long sur le renoncement qu’a dû constituer pour Elizabeth de se plier à son devoir de devenir reine. </p><p>Au niveau du casting, Imelda Staunton s’en sort mieux que dans la saison 5. Il faut dire qu’elle est aussi mieux mise en valeur par le scénario, et elle finit par être assez convaincante en Elizabeth. J'ajouterai une mention spéciale à Dominic West, qui physiquement ne ressemble pas du tout à Charles, mais qui est pourtant remarquable dans le rôle du futur roi Charles III. </p><p>Avec ces six derniers épisodes, <i>The Crown</i> réussit donc bien sa sortie, sous la forme d'une émouvante révérence à la reine. Et on ne peut que s’incliner devant une des plus belles séries de ces dernières années. </p><div>-------</div><div><i><b>The Crown</b>, une série créée par Peter Morgan</i></div><div><i>avec (pour la saison 6) Imelda Staunton, Dominic West, Lesley Manville</i></div><div><i>Les 6 saisons sont disponibles sur Netflix</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/Zzgx1AY0360?si=igKHy1wABf_cYgn5" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-4975297831769751002023-12-03T11:15:00.000-08:002023-12-03T11:15:20.168-08:00Tout va bien : affronter la maladie et la possibilité de la mort<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2Nf_YnOebnzV9iAKQX4VxfCjxH2p8TYBPLmifZriwvab8cjSVbI_2t61xqzcb0igYjGkACzQXF78cem6NDc2KvOGmech5aUuczulu43CG5MXVKXqQAkvZGqLCLd9IOcf5im9oPYgpV7FaaNG0Uq2paiHMWJYOSh43viQc_pmKaK7wJ_8_mMEm6pFzvdY/s1920/tout%20va%20bien.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1920" height="263" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2Nf_YnOebnzV9iAKQX4VxfCjxH2p8TYBPLmifZriwvab8cjSVbI_2t61xqzcb0igYjGkACzQXF78cem6NDc2KvOGmech5aUuczulu43CG5MXVKXqQAkvZGqLCLd9IOcf5im9oPYgpV7FaaNG0Uq2paiHMWJYOSh43viQc_pmKaK7wJ_8_mMEm6pFzvdY/w468-h263/tout%20va%20bien.jpg" width="468" /></a></div> <br /><p></p><p>Quand les médecins diagnostiquent à Rose, 9 ans, une leucémie, c’est toute la famille qui est impactée. Marion et Stéphane, ses parents, essayent de faire face, entre déni et fuite. Claire, la soeur de Marion, est très inquiète et s’implique beaucoup auprès de sa nièce tout en devant tisser des liens avec la fille de son compagnon. Vincent, le frère de Marion et Claire, steward qui semble tout prendre à la légère, n’ose pas affronter la réalité de la maladie de sa nièce. Anne, la grand-mère, auteure à succès d’ouvrages de développement personnel, veut tout prendre en main et toujours voir les choses du bon côté. Quant à Pascal, le grand-père, il cherche sa place, un peu perdu, éclipsé par sa femme envahissante. </p><p>Tout l’intérêt de la série, c’est d’oser aborder de front la question de la maladie grave d’un enfant et de la perspective possible de sa mort, et d’évoquer la façon dont on affronte, difficilement, douloureusement, une si terrible épreuve, dans le désarroi et la détresse, avec la tentation de la fuir ou du déni. </p><p>Le pitch de la série laisse entrevoir une histoire sombre et douloureuse. Elle l’est, en partie, et la série parvient à profondément nous émouvoir. Mais elle arrive aussi à trouver tout au long de son récit le ton de la comédie, sans jamais atténuer les enjeux dramatiques. Cette façon de rester constamment sur le fil du rasoir, entre gravité et légèreté, oscillant du rire aux larmes, est une belle réussite de la série. La finesse du portrait de famille, de cette famille ordinaire, un peu névrosée et dysfonctionnelle, mais finalement attachante, ça aussi c’est tout à fait réussi. </p><p>Je dois toutefois ajouter que je suis quand même un peu déçu par le dernier épisode. L’avant-dernier épisode est tellement bouleversant et juste - le sommet incontestable de la série - que j’aurais sans doute aimé que le récit s’arrête à ce moment-là, ou que le dernier épisode propose autre chose. Je peux comprendre le choix qui est fait, mais je trouve, au final, que ça amoindrit un peu l’impact de l'histoire. </p><p>Un autre atout incontestable du film, c’est son casting. Tout le monde est formidable, avec une mention spéciale à Nicole Garcia dans le rôle d’Anne, la grand-mère, aussi agaçante que touchante. </p><div>-------</div><div><i><b>Tout va bien</b>, une série de Camille de Castelnau</i></div><div><i>avec Virginie Efira, Nicole Garcia, Sara Giraudeau</i></div><div><i>8 épisodes, disponibles sur Disney+</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/tZtsm3KMHGM?si=eFUjXpFcvaieYV4J" width="480"></iframe></div><div><br /></div><div><br /></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-45101053101654502852023-11-28T09:51:00.000-08:002023-11-28T09:51:27.082-08:00Sambre : Récit assez sidérant d'une affaire longue de 30 ans<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-meVfcrRi45MD20jgweXkYDxPtxtLH72kbw8j48c9BkH8FXRnXryyU9EgRGeBA8ODkpxGgm-gSb3RAkT6snV1_ipKIuv7pohjZmmDw1lE3X7hUIu9q7LWh0HSKZlQm9LkNzPsYcA-CzImricqFYRb4b7YTmYOOnSDgZCaW_PBJIeW6y4dj-ANmWz_Oks/s1596/Sambre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1596" height="244" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-meVfcrRi45MD20jgweXkYDxPtxtLH72kbw8j48c9BkH8FXRnXryyU9EgRGeBA8ODkpxGgm-gSb3RAkT6snV1_ipKIuv7pohjZmmDw1lE3X7hUIu9q7LWh0HSKZlQm9LkNzPsYcA-CzImricqFYRb4b7YTmYOOnSDgZCaW_PBJIeW6y4dj-ANmWz_Oks/w488-h244/Sambre.jpg" width="488" /></a></div><p>A la fin des années 1980, dans le Nord de la France, des femmes sont violées, toujours avec le même mode opératoire, tôt le matin, le long de la rivière Sambre. Mais la police ne fait pas vraiment le lien entre les faits et le violeur n’est pas inquiété. Il faudra des années pour qu’on parle d’un violeur en série, et des années encore pour que l’enquête aboutisse. En tout 30 ans pour que le violeur soit arrêté, après des dizaines de viols ou d’agressions sexuelles. </p><p>La série est inspirée de faits réels, le cas du “violeur de la Sambre”, Dino Scala, reconnu coupable par la justice de 54 viols et agressions sexuelles entre 1988 et 2018 (il en a avoué une quarantaine) et condamné à 20 ans de réclusion criminelle en 2022. </p><p>Option intéressante du scénario, on connaît très tôt dans la série l’identité du violeur. Cela permet de souligner les multiples loupés de l’enquête, voire les dysfonctionnements incroyables. On y voit aussi, surtout dans les années 80-90, la difficulté de prendre au sérieux la parole des victimes, la tendance et minimiser les faits (est-ce vraiment si grave, une agression sexuelle ?) ou ne pas les nommer pour ce qu'ils sont et négliger leur caractère sexuel. On voit enfin l’aveuglement produit par les a priori, comme le fait qu’un violeur doit forcément être quelqu’un de solitaire, asocial et pervers. Or, en l’occurrence, le violeur est un père de famille, un ouvrier modèle et un entraîneur de foot pour les jeunes, un homme très social et populaire. Un homme que personne, mêmes ses plus proches, ne soupçonnerait. C’est justement ce qui est troublant, tout au long de la série. Le violeur pourrait être notre voisin ou notre collègue, sans qu’on s’en rende compte… </p><p>Mais le fait de connaître très tôt l’identité du violeur permet aussi de se centrer sur les victimes plus que sur le criminel. Et d’évoquer en particulier les conséquences sur elles d’un traumatisme qui ne s’efface jamais. Dans la scène finale de la série, poignante, au début du procès du violeur, on voit le personnage fil rouge de la série, Christine, l’une des premières victimes du criminel, se rendre au tribunal et se retrouver au milieu de tant d’autres femmes, victimes comme elle. C’est sur leur visage que se termine la série. Le violeur, lui, est hors-champ dans son box d’accusé. </p><p>Bien construite sur 6 épisodes d’une heure environ, qui nous permettent de parcourir les 30 années de l’intrigue, la série est très bien réalisée et interprétée. C'est passionnant, troublant parfois, précis sur les faits tout en restant pudique dans sa mise en scène. Trois personnages traversent en particulier les 6 épisodes : Christine, l’une des premières victimes du violeur, interprétée avec beaucoup de force par Alix Poisson, Jean-Pierre Blanchot (Julien Frison), un policier qui débarque tout jeune dans son nouveau poste, qui gravira les échelons pendant 30 ans sans jamais se douter de l’identité du violeur qui était devant ses yeux, et enfin Enzo, le violeur qui passe toujours entre les mailles du filet, interprété par un remarquable, et glaçant, Jonathan Turnbull. </p><div>-------</div><div><i>Sambre, une série de Alice Géraud, Marc Herpoux, Jean-Xavier de Lestrade</i></div><div><i>avec Alix Poisson, Julien Frison, Jonathan Turnbull</i></div><div><i>6 épisodes disponibles en replay sur france.tv </i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/DvXZVqvT9N0?si=HWnmbsGOTqxdoaZU" style="background-image: url(https://i.ytimg.com/vi/DvXZVqvT9N0/hqdefault.jpg);" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-8736816718913065062023-11-22T13:46:00.000-08:002023-11-22T13:46:05.087-08:00Lessons in Chemistry : une délicieuse fable féministe vintage<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpvu91h5miSF6ujBfCwirs7A32CWM5O66p74Z48ebjT_NleG-17UclKhFajWd_Q1aGq6GeUn22hokGkoJZ0_YO3cBOHR9RrjexlGjrcZ2q0SLzsP30b8k0c-a6iGRcne7StLs7zxvKqANW5vE-lKco1InM1EBodcajnRQlbWaSfsYA6jjxkT1ahzCtetc/s1600/lessons%20in%20chemistry.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1067" data-original-width="1600" height="311" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpvu91h5miSF6ujBfCwirs7A32CWM5O66p74Z48ebjT_NleG-17UclKhFajWd_Q1aGq6GeUn22hokGkoJZ0_YO3cBOHR9RrjexlGjrcZ2q0SLzsP30b8k0c-a6iGRcne7StLs7zxvKqANW5vE-lKco1InM1EBodcajnRQlbWaSfsYA6jjxkT1ahzCtetc/w467-h311/lessons%20in%20chemistry.jpg" width="467" /></a></div> <br /><p></p><p>Au début des années 1960, Elizabeth Zott est une brillante étudiante en chimie. Mais dans une société où les femmes sont cantonnées aux tâches domestiques, il est bien difficile pour elle de faire une carrière de scientifique. Elle va se retrouver, presque par hasard, animatrice d’une émission de cuisine à la télévision. L’occasion pour elle d’utiliser de façon inattendue ses connaissances en chimie, mais aussi et surtout de parler de bien plus que de cuisine à toutes les femmes au foyer qui la regardent. </p><p><i>Lessons in Chemistry</i> est une mini-série féministe délicieusement vintage, qui pratique avec bonheur un certain mélange des genres, entre série feel-good, mélodrame, chronique sociale, fable morale et existentielle. Et ça fonctionne, ma foi, fort bien !</p><p>La plongée dans les années 1960 est parfaitement réussie, grâce à une reconstitution minutieuse. L’histoire est pleine de rebondissements et de révélations sur le passé des personnages principaux qui nous font vivre parfois de véritables ascenseurs émotionnels. Le récit est réjouissant dans sa façon de démonter le système patriarcal, tout en restant émouvant dans la façon de décrire la trajectoire de son personnage féminin principal. </p><p>En plus des questions féministes, la série évoque aussi des questions liées aux droits civiques des Noirs ou des questions d’ordre spirituel, de façon pas toujours flatteuse pour les représentants de l’Eglise mais aussi de façon nuancée et intéressante dans l’évocation du rapport entre la science et la foi (la question est au coeur de l’un des épisodes, à travers l’amitié et la correspondance épistolaire entre un prêtre et un scientifique). </p><p>Brie Larson est excellente dans le rôle d’Elizabeth Zott, qu’elle incarne avec force, sensibilité et conviction. Elle est entourée d’un solide casting, dans lequel on a le plaisir de retrouver Rainn Wilson, l’inénarrable Dwight de <i>The Office</i>, dans le rôle d’un imbuvable producteur de télévision. </p><p><i>Lessons in Chemistry</i> est vraiment une jolie réussite qui vient encore s'ajouter à l'excellent catalogue d'Apple TV+. </p><p>-------</p><div style="text-align: left;"><i><b>Lessons in Chemistry</b>, une mini-série de Lee Eisenberg<br />avec Brie Larson, Lewis Pullman, Aja Naomi King</i></div><div style="text-align: left;"><i>8 épisodes disponibles sur Apple TV+</i></div><div style="text-align: left;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/U5jEgut_AJM?si=wydttHMdBB1dDdsZ" width="480"></iframe></div><div><br /></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-5884197009685199832023-11-03T15:59:00.001-07:002023-11-03T16:09:51.326-07:00Gen V : examen réussi pour le spin-off de The Boys<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZOs52AthczwtaCF_XF5Ya7_fD-EyyFMQBri3c4xklEyo-KZdg6z72cQfySf5UchBhNLeFYF8-DVVEQcP88UWxnjdsWdMIzRj8NttHIInz1OIeCS2mJiME5bIn_DIbDPVOegMuvNOFABIhAa5OcWecx4i973w0j6hvQNMDw67JCiMMXR2RGm2lzRbCHEc/s1600/Gen%20V.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1067" data-original-width="1600" height="295" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZOs52AthczwtaCF_XF5Ya7_fD-EyyFMQBri3c4xklEyo-KZdg6z72cQfySf5UchBhNLeFYF8-DVVEQcP88UWxnjdsWdMIzRj8NttHIInz1OIeCS2mJiME5bIn_DIbDPVOegMuvNOFABIhAa5OcWecx4i973w0j6hvQNMDw67JCiMMXR2RGm2lzRbCHEc/w443-h295/Gen%20V.jpg" width="443" /></a></div><p>Godolkin est une université, gérée par Vought International, et qui n’accueille que des super-héros. Les meilleurs étudiants sont pris dans la section “combat contre le crime” et peuvent rêver, un jour, de rejoindre les Sept, s’il parviennent à rester au sommet du classement des meilleurs élèves. Les autres se rabattent sur des cours de théâtre et de média training, pour espérer percer dans les médias, la téléréalité ou décrocher un rôle dans une série. Tous sont à la recherche de followers et mettent en scène leur vie sur les réseaux sociaux. </p><p></p><p>La série spin-off de <i>The Boys</i>, dont la saison 1 vient de se terminer sur Prime Video, est aussi trash et gore que sa sœur aînée… Le show n’est donc pas fait pour tout le monde (la série est classée 18 ans et plus sur Prime Video). Si vous êtes choqué par les litres d’hémoglobine, l’humour noir, trash et cru, passez votre chemin ! Mais si vous avez apprécié l’univers irrévérencieux et caustique de <i>The Boys</i>, vous serez en terrain connu avec <i>Gen V</i>. </p><p>Avec ses héros adolescents ou jeunes adultes, la série aborde des questions sans doute moins politiques que <i>The Boys</i> mais tout autant d’actualité, autour de l’esprit de compétition, de la recherche d’identité, de la quête de célébrité, de l’emprise des réseaux sociaux… Une idée maline est d’avoir trouvé des super-pouvoirs qui évoquent pour beaucoup des problématiques propres aux adolescents et aux jeunes, mal dans leur peau ou en recherche d’eux-mêmes (scarification, troubles alimentaires, identité de genre…) </p><p>Bien vite, on se rend compte que tout ne nous est pas dit sur les intentions de l’université, jusqu’à ce qu’on découvre ce qui se trame dans les coulisses. Dans les derniers épisodes de la saison, l’intrigue de <i>Gen V</i> rejoint celle de <i>The Boys</i>, et on comprend que les deux séries vont sans doute continuer à interagir. Quant au dernier épisode, assez intense et fou, et gore, il termine de façon spectaculaire cette première saison, jusque dans son dénouement inattendu et cynique, bien dans l’esprit de <i>The Boys</i>, et qui ouvre sur une saison 2 déjà commandée par Prime Video. </p><p>Bref, l’examen est plutôt concluant pour <i>Gen V</i>, qui réussit son entrée dans l’univers étendu de <i>The Boys</i>.</p><div>-------</div><div><i><b>Gen V</b>, une série de Craig Rosenberg</i></div><div><i>avec Jaz Sinclair, Chance Perdomo, Lizze Broadway</i></div><div><i>saison 1 disponible sur Prime Video</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/HF7D0U_DgDU?si=YtaA4paYyjfpAYJE" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-45279940641240514632023-10-31T15:02:00.001-07:002023-10-31T15:02:30.253-07:00Polar Park : Fargo dans le Jura !<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiq2EVKpJ-tMqGdw-1BrKJ-5t-AwHmGaWWBmpb6Y5Pr9wnhyphenhyphenJ4O-08H2k5nFJTIY0aY0VkywousumZjGpdn1mI-frUx1Z4I-beTAU_Frsz7krDNpjsEUkspiIC_rEl1SwLIEZpg_fBQ6kqBGY8hX8B78Px4Zj2bi-Q6k3WVl6UWgCf3wPRM97zlbR7h7t4/s664/Polar%20Park.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="443" data-original-width="664" height="283" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiq2EVKpJ-tMqGdw-1BrKJ-5t-AwHmGaWWBmpb6Y5Pr9wnhyphenhyphenJ4O-08H2k5nFJTIY0aY0VkywousumZjGpdn1mI-frUx1Z4I-beTAU_Frsz7krDNpjsEUkspiIC_rEl1SwLIEZpg_fBQ6kqBGY8hX8B78Px4Zj2bi-Q6k3WVl6UWgCf3wPRM97zlbR7h7t4/w425-h283/Polar%20Park.jpg" width="425" /></a></div><p>David Rousseau est écrivain, auteur à succès de polars. Mais il est en panne d’inspiration lorsqu’il reçoit un mystérieux message de la part d’un moine qui vit dans un monastère à Mouthe, le village le plus froid de France. Alors qu’il arrive dans le village, la victime d’un meurtre est découverte, dans une mise en scène troublante qui reproduit un célèbre tableau de van Gogh. L’écrivain mène sa propre enquête, empiétant sur celle de l’Adjudant Louvetot, lorsqu’un deuxième meurtre est découvert. Il semble bien qu’il y ait un serial killer à Mouthe ! </p><p></p><p><i>Polar Park</i> est une véritable petite pépite d’humour noir, une sorte de Fargo dans le Jura, dans le froid et les paysages enneigés de Mouthe. Il y a en effet un petit parfum des frères Coen dans ce polar original, teinté de douce loufoquerie poétique. Et l’intrigue garde en haleine jusqu’au bout, grâce à un scénario bien ficelé, qui s’amuse de mises en abyme et de clins d'œil, et dirige l’enquête sur des fausses pistes. </p><p>Ajoutez à cela une intrigue secondaire autour de la quête d’identité et une évocation du processus de création de l’écrivain, des dialogues savoureux, une jolie mise en scène, des acteurs et actrices excellents, notamment le duo Jean-Paul Rouve et Guillaume Gouix, mais aussi la non moins excellente India Hair et d’autres encore... et vous obtenez une mini-série très réussie, au ton singulier, qui se regarde avec une certaine délectation. </p><div>-------</div><div><i><b>Polar Park</b>, une série de Gérald Hustache-Mathieu</i></div><div><i>avec Jean-Paul Rouve, Guillaume Gouix, India Hair</i></div><div><i>diffusé les 2 et 9 novembre sur Arte, et disponible dès à présent sur arte.tv</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/PMw5CEZVnpI?si=4tMN6bz7EAaQkUHt" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-34675769770508103772023-10-03T07:50:00.002-07:002023-10-03T07:58:33.756-07:00Parlement (saison 3) : Toujours aussi drôle et intelligent !<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSwCALPCR2M5HNUTQJ9doYhSANuLBleV0ryf_TFSrFIYgoTPmnolt7XWBPM-XcGfHFsdQky_b6cW4BKQt2PqI83apUvpssd_eFuvHjU76_RCVNxYTAexW7eDel6fkcE4DBWUBkn8MUZkOLmMrObE05Fpof6Q0tBkpQEPqDs6UqC553A2MfuJzgXPV3VzA/s1200/Parlement%203.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="799" data-original-width="1200" height="308" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSwCALPCR2M5HNUTQJ9doYhSANuLBleV0ryf_TFSrFIYgoTPmnolt7XWBPM-XcGfHFsdQky_b6cW4BKQt2PqI83apUvpssd_eFuvHjU76_RCVNxYTAexW7eDel6fkcE4DBWUBkn8MUZkOLmMrObE05Fpof6Q0tBkpQEPqDs6UqC553A2MfuJzgXPV3VzA/w462-h308/Parlement%203.jpg" width="462" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p>La série de France Télévision sur le Parlement européen est de retour pour une saison 3, et c’est toujours aussi drôle et intelligent !</p><p>Samy et Rose sont maintenant en couple. Samy est de plus en plus à l’aise dans l’institution européenne et il est désormais conseiller politique. Rose, quant à elle, est journaliste freelance. Michel Specklin arrive au terme de son mandat de président et un député allemand lorgne sur le poste. Et Valentine Cantel est de retour, elle postule pour devenir commissaire européen. Et si c’était l’occasion, pour Samy, de viser encore un peu plus haut, avec la Commission européenne ? </p><p>Tout en gardant une certaine dimension pédagogique en nous offrant une virée dans les coulisses du Parlement européen (et en plus cette année, de la Commission européenne), la série est avant tout une comédie, très drôle, bien rythmée, avec beaucoup d’ironie et d'autodérision, et une galerie de personnages réjouissants. La bataille pour le poste de président entre le franchouillard et inénarrable Michel Specklin, et un austère et psychorigide député allemand vaut son pesant de cacahuètes (ou plutôt de fromages…). Bien sûr qu’on est souvent dans la caricature (et tout le monde en prend pour son grade)… mais la caricature part toujours du réel ! Et la série épingle avec malice la bureaucratie européenne, sa complexité administrative, ses jeux de pouvoir, ses batailles politiques, législatives et administratives, la place des différents acteurs, politiques, fonctionnaires, lobbyistes, journalistes… On ne s’ennuie pas une seconde. </p><p>La série parvient même à nous émouvoir, notamment vers la fin de la saison, dans la relation entre Samy et le mystérieux Eamon, fascinante éminence grise et conscience morale du Parlement. </p><div>-------</div><div><i><b>Parlement</b>, une série créée par Noé Debré</i></div><div><i>avec Xavier Lacaille, Liz Kingsman, Philippe Duquesne</i></div><div><i>3 saisons (10 épisodes chacune) disponibles sur france.tv</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/vjriVMi4vfY?si=x4_q0otH8WSeENLg" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-61504461563279167312023-09-30T05:10:00.001-07:002023-09-30T05:12:08.057-07:00L'orchestre : tragi-comédie loufoque dans un orchestre<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYoOrrekF_ZLTwW99bnQZaYps5PAdqRjmRADCtdm_iK7K5PzlvioM36E7OsKmy5FRkR6TzuofiYYMXT2ZDsYLiARcZygfQy2i_Fp6kwXA007tgEaWqLSo8dok2SZLyB2s_yOG-yjGY5yqcjgSrbpS65oD6DPuiSYhtMNlV4jg6UYfmT9xIt21Nxel2wPc/s1800/l'orchestre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1800" height="281" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYoOrrekF_ZLTwW99bnQZaYps5PAdqRjmRADCtdm_iK7K5PzlvioM36E7OsKmy5FRkR6TzuofiYYMXT2ZDsYLiARcZygfQy2i_Fp6kwXA007tgEaWqLSo8dok2SZLyB2s_yOG-yjGY5yqcjgSrbpS65oD6DPuiSYhtMNlV4jg6UYfmT9xIt21Nxel2wPc/w422-h281/l'orchestre.jpg" width="422" /></a></div> <br /><p></p><p>Jeppe vient d’être nommé directeur adjoint de l’orchestre symphonique de Copenhague. Mais il ne connaît pas grand-chose à la musique et a du mal à s’affirmer dans son poste. Bo est deuxième clarinettiste de l’orchestre… et son seul but est de devenir premier clarinettiste. Ils vont devenir amis en trouvant en Simon, le premier clarinettiste, un ennemi commun (mais pas pour les mêmes raisons…).</p><p><i>L’orchestre </i>est une série danoise comique, aux accents loufoques et caustiques, qui se déroule, et c’est son originalité, au sein d’un orchestre symphonique, une entreprise comme une autre, ou presque. Même si on entend pas mal de musique et qu’on assiste à quelques scènes de répétition ou de concert, il ne s’agit pas du tout d’une série documentaire… mais on découvre quand même un peu le fonctionnement d’un orchestre. C’est avant tout l’occasion d’une histoire tragi-comique, où l’orchestre agit comme un microcosme, théâtre de jeux de pouvoir et de batailles d’ego, de rivalités et de coups bas, de loyauté et de trahison… </p><p>La série est construite autour de ses deux anti-héros, deux losers attachants et drôles (parfois malgré eux), incarnés par deux excellents comédiens, Rasmus Bruun et Frederik Cilius Jørgensen. Jeppe est un gentil, mais maladroit et emprunté, et Bo, un ours mal léché et frustré. Plusieurs autres personnages, assez bien caractérisés, gravitent autour d’eux, donnant l’occasion de quiproquos, de situations cocasses et de dialogues assez savoureux. La série arrive aussi à émouvoir, un peu, surtout vers la fin. Et derrière la satire, différents sujets de société affleurent, autour des rapport entre les hommes et les femmes ou des relations humaines dans le monde du travail, par exemple. </p><div>-------</div><div><i>L'orchestre, une série de Mikkel Munch-Fals</i></div><div><i>avec Frederik Cilius Jørgensen, Rasmus Bruun</i></div><div><i>Saison 1 (10 épisodes) disponible sur france.tv </i></div><div><i>(jusqu’au 17/11/2023)</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/aAlBTD3E8qc?si=gx9ugJki_2FYqwN7" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-51366942765115858152023-09-22T05:21:00.001-07:002023-09-22T05:21:47.917-07:00Tapie : Portrait d’un bonimenteur flamboyant<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9RWq9NCdjDwhVDpuV-IPbsXwegPJYHhpkk08ze6stnwlplFoKqWt239N27PczZrvrj3h7cFti0adrq7brvlIaklCnB0gtE4iSerzpwg8QeGusbHnlQ-vFt7IwZ_fTLfcA0zcjGV03IEMXqsmcvrz0Y2q4oW_ESfstEFC16P1IfvHcUqemFwkKRH0hyPQ/s1600/Tapie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1067" data-original-width="1600" height="310" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9RWq9NCdjDwhVDpuV-IPbsXwegPJYHhpkk08ze6stnwlplFoKqWt239N27PczZrvrj3h7cFti0adrq7brvlIaklCnB0gtE4iSerzpwg8QeGusbHnlQ-vFt7IwZ_fTLfcA0zcjGV03IEMXqsmcvrz0Y2q4oW_ESfstEFC16P1IfvHcUqemFwkKRH0hyPQ/w465-h310/Tapie.jpg" width="465" /></a></div> <br /><p></p><p>La mini-série de Netflix sur Bernard Tapie est un portrait, sous la forme d’une fiction librement inspirée de faits réels. Un panneau explicite le dit au début de chaque épisode : “On reconnaîtra dans le parcours du héros des faits déjà connus du public. Au-delà, le rôle joué par l’entourage, les situations de vie privée et les dialogues sont fictionnels.”</p><p>Cela dit, tous les éléments du parcours de Bernard Tapie évoqués dans la série ne sont pas forcément connus. C’est le cas par exemple de la création de <i>Coeur assistance</i>, un service médical d’urgence cardiaque, qui fonctionnait par abonnement (!), créé par Bernard Tapie en 1974. Y compris le spot publicitaire tourné par ses soins (et dont on peut d’ailleurs découvrir un extrait dans les images d'archives qu'on voit à la fin de la série). </p><p>Mais, au-delà des faits publics plus ou moins connus, beaucoup de choses se sont décidées dans le privé. Un documentaire aurait recueilli les témoignages des proches et de l'entourage de Bernard Tapie. Et on aurait eu leur version des faits. L’option choisie est celle de la fiction, pour imaginer les situations et les dialogues tels qu’ils auraient pu se dérouler. Et pour donner au portrait la valeur d’une parabole : décrire la trajectoire d’un homme qui part de rien et qui par sa force de caractère, son culot, sa ténacité et ses méthodes de bonimenteur s’extrait de sa condition sociale et grimpe presque tout en haut de l’échelle... puis sa trajectoire inverse, celle d’une chute qui le ramène d’une certaine façon à sa condition initiale. Le portrait est assez contrasté et fait de lui à la fois un coupable, certes, mais aussi d’une certaine façon une victime, et permet en tout cas de poser la question de la réussite. Comment la définir ? Et à quel prix la poursuivre ?</p><p>La série s’arrête en 1997, au moment de l’incarcération de Bernard Tapie, après avoir été condamné dans l’affaire de corruption de joueurs de Valenciennes. Le dernier épisode réserve d’ailleurs ce qui est sans doute la meilleure scène de toute la série : un long face-à-face dans le bureau du procureur de Valenciennes entre Bernard Tapie et Eric de Montgolfier. La rencontre a bien eu lieu… mais la scène elle-même est fictive, ses dialogues sont inventés. Les choses ne se sont sans doute pas passées comme dans la série, même s’il y a sans doute une part de vérité… mais la scène est saisissante. Elle décrit de façon remarquable le tournant que cet épisode a représenté pour Bernard Tapie qui, jusqu’ici, arrivait toujours à se relever, malgré ses échecs, malgré ses condamnations même parfois. Là, il est vaincu, piégé presque par lui-même, face à un adversaire qui se montre plus malin que lui.</p><p>Un des points forts de la série est son casting. Laurent Lafitte est tout à fait convaincant dans le rôle de Bernard Tapie (même s’il est quand même trop âgé pour incarner le Tapie jeune des premiers épisodes...). Même si la ressemblance physique est approximative - mais pas inexistante - il arrive quand même à représenter assez bien l’image qu’on se fait du personnage. Les actrices et acteurs qui l’entourent sont aussi très bons, notamment Joséphine Japy dans la rôle de Dominique, la femme de Tapie, et Camille Chamoux dans le rôle de Nicole, la comptable puis assistante de Bernard Tapie. Tout comme David Talbot, dans son unique scène, mais très marquante, en tant qu’Eric de Montgolfier. </p><div>-------</div><div><i><b>Tapie</b>, une mini-série créée par Tristan Séguéla et Olivier Demangel</i></div><div><i>Avec Laurent Lafitte, Joséphine Japy, Camille Chamoux</i></div><div><i>7 épisodes disponibles sur Netflix</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/e2rgKnV76CM?si=Y7k1ZVQXZLXOwz-M" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-48853027224715009422023-09-15T14:40:00.001-07:002023-09-15T14:44:48.397-07:00Fondation (saison 2) : malgré la réussite visuelle, un sentiment encore mitigé... <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJsj4uO_8n9t1eBErbJwL2V1_9wIcgxMdJsYwW9JegPgQHsGvh7IBwO_ubIdsYMrfUutDbonp_Db7RwxmyJ_rrp0TomIfRC0BSbcdwGX0EM-faoS1C5vHcFoYFNICGutnElShK4A_wzLJdr9Ok1frevO7-6462d9YnHcV7xpdq_VhkLaASJnHSh5RQHus/s1600/fondation2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="664" data-original-width="1600" height="218" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJsj4uO_8n9t1eBErbJwL2V1_9wIcgxMdJsYwW9JegPgQHsGvh7IBwO_ubIdsYMrfUutDbonp_Db7RwxmyJ_rrp0TomIfRC0BSbcdwGX0EM-faoS1C5vHcFoYFNICGutnElShK4A_wzLJdr9Ok1frevO7-6462d9YnHcV7xpdq_VhkLaASJnHSh5RQHus/w524-h218/fondation2.jpg" width="524" /></a><span style="text-align: left;"> </span></div><p></p><p>J’avais terminé la saison 1 avec un sentiment mitigé… je termine la saison 2 un peu dans le même état d’esprit. Ce n’est pas un problème que la série soit plus une relecture qu’une adaptation des romans d’origine. Ces derniers datent des années 1940-1950, il serait absurde de les adapter tels quels aujourd’hui. Alors on garde l’idée globale, avec la psychohistoire qui permet de prévoir l’avenir à grande échelle, la création d’une Fondation pour limiter le temps de chaos qui suivra la chute de l’empire, et les différents personnages principaux, mais revisités. Et puis comme il faut avoir des héros qui restent tout au long de la série, qui s’étend déjà sur 150 ans, on trouve le moyen pour certains, ici en particulier Hari Seldon et Gaal Dornick, de traverser le temps. Pourquoi pas ? Le problème, c’est que c’est parfois un peu confus voire bancal. </p><p>Mais commençons par les points positifs, parce qu’il y en a. Tout d’abord, la qualité esthétique indéniable de la série. C’est assez somptueux, impressionnant, parfois spectaculaire. C’est sans doute la grande réussite de la série. Il y a aussi l’arc narratif qui décrit le déclin de l’Empire, avec notamment cette idée assez géniale de la dynastie génétique, en clonant l'empereur de génération en génération, et en faisant coexister un version jeune (“Aube”), mûre (“Jour”) et âgée (“Crépuscule”), Jour étant l’empereur actif, secondé par ses frères Aube et Crépuscule. C’est vraiment la meilleure idée de la série, parfaite pour évoquer la soif de pouvoir et de contrôle absolu d’un empire voué à décliner… D’autant que Lee Pace, dans le rôle de Jour, est parfait. </p><p>Mais en s’écartant passablement du récit originel d’Asimov, la série doit s’efforcer de construire une narration qui intègre les différents personnages des romans. Et c’est parfois un peu laborieux… Le récit souffre de rebondissements pas toujours bien amenés et parfois tirés par les cheveux. L’épisode final de la saison en est un bon exemple. Le lien, inventé dans la série, entre Gaal Dornick et Salvor Hardin, qui ne m’avait pas trop convaincu dans la saison 1, ne fonctionne pas si mal finalement dans la saison 2. Ce qui fonctionne beaucoup moins, ce sont les histoires d’amour presque systématiquement ajoutées pour les différents personnages, sans grand intérêt et qui constituent un ressort trop facile pour essayer d’apporter de l’émotion. Et puis il y a le cas de Demerzel. J’avais été dérangé par le traitement du personnage dans la série par rapport aux romans dans la saison 1, je reste dubitatif dans la saison 2, même si des explications sont données en cours de saison. </p><p>Peut-être que j’apprécierais plus la série si je ne connaissais pas les romans d’Asimov… mais je ne peux pas faire comme si je ne les avais pas lus. Et ça accentue sans doute un peu la frustration que je ressens face à la série… Avec la saison 3 arrivera le fameux personnage du Mulet, que les lecteurs des romans connaissent bien. Il sera quand même intéressant de voir comment la série le traitera. A suivre, malgré tout !</p><div>-------</div><div><i><b>Fondation</b>, une série créée par David S. Goyer et Josh Friedman</i></div><div><i>avec Lou Llobell, Jared Harris, Lee Pace</i></div><div><i>2 saisons disponibles sur Apple TV+</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/2t0BGkVQMuQ?si=gvnQDuB6aNokQl9K" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-18343986935679620392023-09-04T15:43:00.000-07:002023-09-04T15:43:20.645-07:00One Piece : le manga culte en version live action<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggWsbefb5pE-vfGsQPV99QSNprloXgYsM4Ke8LHiu9lxAeEtj6L9IUHAQkmfRF5AcSbZjM6JKN2Agsfv7Wu10jOzlPnWtOzNVb6usg63AOtEHttYjME80_QVKdM-7kIlXrXU2zliK_Xcko9OKQqQwKLM2v98em5UMAl29NKtNm7RJe4BjI6dbP-5kwE-Y/s1600/image_2023-09-05_002522043.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1067" data-original-width="1600" height="302" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggWsbefb5pE-vfGsQPV99QSNprloXgYsM4Ke8LHiu9lxAeEtj6L9IUHAQkmfRF5AcSbZjM6JKN2Agsfv7Wu10jOzlPnWtOzNVb6usg63AOtEHttYjME80_QVKdM-7kIlXrXU2zliK_Xcko9OKQqQwKLM2v98em5UMAl29NKtNm7RJe4BjI6dbP-5kwE-Y/w453-h302/image_2023-09-05_002522043.png" width="453" /></a></div><p></p><p>Voici donc la mini-série en live action (avec des vrais acteurs) du manga phénomène, le plus vendu au monde, publié au Japon depuis 1997 (on en est aujourd’hui à plus de 100 volumes), et adapté en série animée depuis 1999, et comptant aujourd’hui plus de 1000 épisodes. </p><p>Dans un monde essentiellement marin, le rêve de Monkey D. Luffy a toujours été de devenir le roi des pirates. Adolescent, il quitte son village et se lance dans sa quête du One Piece, le trésor mythique du pirate Gold Roger. Mais pour y arriver, il devra trouver un bateau et un équipage pour l’accompagner. Il devra aussi sillonner les mers, en découdre avec les nombreux pirates rivaux et échapper à la Marine qui va le pourchasser. Animé par son rêve, armé de son optimisme à toute épreuve et de ses pouvoirs d’homme élastique qu’il a acquis après avoir mangé un fruit aux vertus magiques, il est persuadé de réussir dans sa quête. </p><p>Je connaissais vaguement l’univers de <i>One Piece</i>, avec ses pirates et ses personnages assez déjantés, mais je n’ai jamais lu les mangas et je n’ai vu que quelques extraits de la série animée. La série Netflix était l’occasion pour moi de vraiment découvrir cet univers si particulier, que j’ai abordé avec un regard innocent. Je suis bien évidemment incapable de dire si la série en live action est fidèle ou non aux originaux, si elle rend justice ou non à l’univers foisonnant du manga… mais j’ai pris beaucoup de plaisir à regarder la mini-série. C’est inventif, plein d’humour, d’action mais aussi d’émotion, avec des personnages réjouissants et hauts en couleurs. La réalisation est efficace, les décors, les costumes, les effets spéciaux fonctionnent bien, le casting, avec beaucoup d’inconnus, se révèle bon. Peut-être aurait-on pu espérer que la série se lâche un peu plus dans une folie douce encore plus assumée, et il faut aussi reconnaître qu’il y a quand même un petit ventre mou au milieu de la saison. Mais c'est trop peu de choses, finalement, pour ternir le plaisir procuré par une série qui est une jolie réussite, et qui donne envie de connaître la suite (et d’en découvrir plus sur ce monde étonnant). </p><p>L’histoire valorise le courage, le dépassement de soi, la force de l’équipe et de l’amitié. Mais l’univers de <i>One Piece</i> est riche et on perçoit bien, en sous-texte, des thèmes tels que l’esclavagisme, le racisme, la corruption du pouvoir, et que bien d’autres pourraient être développés. En tout cas, la matière ne manque pas pour alimenter une saison 2 qu'on attendra avec plaisir ! </p><div>-------</div><div><i><b>One Piece</b>, une mini-série de Steven Maeda et Matt Owens</i></div><div><i>avec Iñaki Godoy, Mackenyu, Emily Rudd</i></div><div><i>8 épisodes disponibles sur Netflix</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/Dh4vHsJcwtk?si=sbE1exlkc7j21bDr" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-1775532643498070762023-08-19T10:29:00.002-07:002023-08-19T11:21:41.661-07:00The Bear (saison 2) : on remet le couvert et c'est encore meilleur ! <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWkSp9fNkcUidai2x8C0eFxBQSTyJy4FJ8mgiPxuEX_HV1_ll6Yi3CWIMrKRjtSbGfHHyufI-EANKhp1SKtneG8b55YCJW0cQJu7LqsWIe1VOcPEPvsVyCXYA713VAcL2km51qKo7xjqiKW4TcAbO1yRvSFAcnXD5GHtM8Th3lYgbn_h_Hrv_yUpBJIk0/s1920/the%20bear2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1920" height="278" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWkSp9fNkcUidai2x8C0eFxBQSTyJy4FJ8mgiPxuEX_HV1_ll6Yi3CWIMrKRjtSbGfHHyufI-EANKhp1SKtneG8b55YCJW0cQJu7LqsWIe1VOcPEPvsVyCXYA713VAcL2km51qKo7xjqiKW4TcAbO1yRvSFAcnXD5GHtM8Th3lYgbn_h_Hrv_yUpBJIk0/w495-h278/the%20bear2.jpg" width="495" /></a></div> <br /><p></p><p>Après une première saison alléchante, <i>The Bear </i>est de retour et c’est une réussite totale. J’avais beaucoup aimé la saison 1, j’ai adoré la saison 2 qui fait peut-être encore mieux ! </p><p>Dans cette nouvelle saison, Carmen et son équipe doivent pratiquement repartir de zéro et se lancent dans un véritable contre-la-montre pour arriver à ouvrir leur restaurant à temps. Pendant que Natalie, sa soeur, supervise les démarches administratives et que les travaux de rénovation se réalisent tant bien que mal, Carmen et Sydney créent les plats pour le menu et les autres sont envoyés en stage dans différents grands établissements. Chaque personnage est pris en compte, on en découvre de nouvelles facettes et on les voit évoluer. </p><p>La série est à la fois drôle et touchante, avec même un certain côté feel good qui fonctionne à merveille, une remarquable maîtrise du rythme, tantôt nerveux et stressant, tantôt paisible et intimiste. Tout en parlant de façon réaliste de cuisine et de gastronomie (et on salive devant certains plats !), le récit permet d’aborder de nombreux thèmes autour de la famille, la solidarité, le travail, la réussite, les passions, la découverte de soi, la rédemption… </p><p>Le casting est toujours au top. On est ému avec leurs personnages quand ils font face à leurs doutes et leurs interrogations, on est stressé avec eux au moment du coup de feu dans les cuisines ou en salle, et on s’attache... </p><p>La série s’offre même cette saison quelques guests prestigieux, comme Will Poulter et Olivia Colman pour deux jolis caméos. Et puis il y a l’épisode 6… hallucinant, qui dure une heure et qui est absolument fou : un flashback de quelques années, pour une fête de Noël en famille (dysfonctionnelle) chez les Berzatto. 60 minutes d’anthologie, avec plusieurs guests, dont une Jamie Lee Curtis géniale dans le rôle de la maman complètement barge, mais aussi Bob Odenkirk, Gillian Jacobs ou Sarah Paulson, et bien-sûr John Bernthal dans le rôle de Mike, le frère disparu. C’est bruyant, drôle, violent, oppressant, émouvant… et filmé de façon virtuose. Du grand art ! D’autant que c’est un épisode qui, finalement, en dit pas mal sur Carmen et sa soeur Natalie. Et on comprend mieux pourquoi Carmen a tellement à coeur de relancer le restaurant, de former comme une nouvelle famille autour de lui… et que sa soeur Natalie soit aussi de la partie ! </p><p>On a juste le temps de se remettre de ses émotions avant un dernier épisode épique, qui nous fait passer par toutes les émotions, et nous laisse dans l’attente de la suite. Car oui, il faut qu’il y ait une saison 3 (au moins) et on en a déjà l’eau à la bouche ! </p><div>-------</div><div><i><b>The Bear (saison 2)</b>, une série de Christopher Storer</i></div><div><i>avec Jeremy Allen White, Ebon Moss-Bachrach, Ayo Edebiri</i></div><div><i>10 épisodes disponibles sur Disney+</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/lmSfll0a2fE" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5136769074824043527.post-32106083906964956792023-08-15T04:22:00.004-07:002023-08-15T05:31:00.260-07:00PainKiller : plongée glaçante dans le cynisme d'une société pharmaceutique<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYnqNazEgoj3l39a0PY_DRBe-qn3afL_Ftgrh6MP0aBfX5e5fdi46Y4-jE8ajj7mN-8_clOTrjOUm03cYlaDhdOjTFJxnKB7yb5uaKpSSpCB7IZR_yjudWwLI3L9XJyVUFhjNTMu60fQYS1l-lmGeMHdvgDe1PsaG2HodBmDI3z0t7DwL48WLxv9geTVc/s1600/image_2023-08-15_131130219.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1067" data-original-width="1600" height="312" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYnqNazEgoj3l39a0PY_DRBe-qn3afL_Ftgrh6MP0aBfX5e5fdi46Y4-jE8ajj7mN-8_clOTrjOUm03cYlaDhdOjTFJxnKB7yb5uaKpSSpCB7IZR_yjudWwLI3L9XJyVUFhjNTMu60fQYS1l-lmGeMHdvgDe1PsaG2HodBmDI3z0t7DwL48WLxv9geTVc/w468-h312/image_2023-08-15_131130219.png" width="468" /></a></div><br /><p></p><p>Depuis les années 1990, des lobbys pharmaceutiques ont poussé les médecins généralistes aux USA à prescrire très largement à leur patient des antidouleurs à base de dérivés d’opiacés. C’est le cas en particulier de l’OxyContin, développé par Purdue Pharma, et qui était présenté comme un antidouleur ne provoquant pratiquement aucune dépendance. Sauf que c’était un mensonge… et que sa vente massive a provoqué une vague d’addiction et de morts par overdose. </p><p>Si vous avez déjà vu <i><a href="http://kerouvim.blogspot.com/2021/12/dopesick-lenvers-du-decor-dun-scandal.html">Dopesick</a></i>, l’excellente mini-série sortie sur Disney+ sur le même sujet, en 2021, vous ne serez pas surpris par <i>PainKiller</i>. Mais l’approche est un peu différente cette fois, avec un ton franchement caustique et une mise en scène de Peter Berg nerveuse et même parfois assez frénétique, un peu à la manière d’Adam McKay, pour une plongée glaçante dans le cynisme de Purdue Pharma et son PDG. Avant chaque épisode, une mère et/ou un père, face caméra, rappelle que le programme est basé sur des faits réels, même si certains personnages sont fictifs ou certains éléments romancés pour les besoins de l’intrigue. Mais ce qui n’est pas romancé, c’est la mort, à cause de l’OxyContin, de leur fils ou leur fille dont ils montrent la photo. Si ces témoignages ont le mérite de rappeler que ce qui nous est raconté s’est bel et bien passé, aussi incroyable que cela puisse paraître, le procédé, systématique, est quand même un peu appuyé… </p><p>Le récit est basé sur le témoignage du personnage principal, une enquêtrice au bureau d'un procureur qui a enquêté sur l’OxyContin après avoir été interpellée, un peu par hasard, par la quantité impressionnante de prescriptions qu’en faisait un médecin, pensant d’abord à une fraude. Trois fils narratifs s’entremêlent : une jeune femme qui veut gravir les échelons et amasser un max d’oseille en étant VRP de l’OxyContin auprès des médecins, un père de famille à qui est prescrit de l’OxyContin à la suite d’un accident de travail et qui va devenir accro, et enfin Richard Sackler (incarné par un Matthew Broderick glaçant), le PDG de Perdue Pharma, dont le seul but est de vendre le plus possible de pilulles de son médicament, par tous les moyens, au prix d’études bidons, de publicités mensongères, et de manipulations diverses. Ce qui, il faut bien le dire, est d’un cynisme absolu et révoltant, quand on sait que l’OxyContin serait à l’origine de plus de 300 000 morts par overdose. </p><p><i>Dopesick </i>était sans doute plus sobre, plus posé et centré plutôt sur les victimes, <i>PainKiller </i>est plus corrosif et subjectif, et plutôt centré sur Richard Sackler, présenté comme obsédé par la figure de son oncle, son modèle auquel il a succédé à la tête de l’entreprise familiale, et avec le fantôme duquel il “dialogue” tout au long de la série. On peut préférer l’une ou l’autre approche (j’aurais sans doute une petite préférence pour <i>Dopesick</i>…), mais elles se complètent, pour dénoncer un scandale sanitaire terrible, et aussi plus largement les failles du système, notamment médical, judiciaire et politique, les effets délétères d’un capitalisme sauvage, le pouvoir destructeur de l’argent et de l’appât du gain. </p><div>-------</div><div><i>PainKiller, une mini-série de Noah Harpster et Micah Fitzerman-Blue</i></div><div><i>avec Matthew Broderick, Uzo Aduba, Taylor Kitsch</i></div><div><i>6 épisodes disponibles sur Netflix</i></div><div><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/4xTnm2B6MlI" width="480"></iframe></div>Vincent Miévillehttp://www.blogger.com/profile/00798046413141819669noreply@blogger.com0