mardi 18 décembre 2012

Les bêtes du sud sauvage : bouleversant !

En Louisianne, une petite fille, Hushpuppy, vit seule avec son père, dans un bayou insalubre. Sa mère est morte et son père est malade... Une tempête arrive qui va peut-être les contraindre à l'exode, sous la pression des autorités.
On évolue dans une monde fait de bric et de broc, un monde dur, viril. Mais pour ceux qui y habitent et que rien, pas même une tempête, ne peut déloger, c'est le plus bel endroit du monde. D'ailleurs, quand ils se retrouvent à un moment du film dans un centre d'accueil médicalisé, aseptisé, froid, Hushpuppy, dit que ça ressemble à un aquarium sans eau !
Dans ce bayou, on fait connaissance avec une communauté certes pauvre, passablement imbibée d'alcool, mais très solidaire et attachante (avec une galerie de portraits réjouissants). 
C'est une histoire toute simple, pleine d'humanité, vue à travers les yeux d'une petite fille, où se mêlent réalité et imaginaire, pour affronter la rudesse du monde, la cruauté de la vie et les déchaînements de la nature. Tout simplement un film bouleversant, tour à tour dur, onirique, tendre, drôle... Il y a des scènes magnifiques (entre Hushpuppy et son père ou lorsque la petite fille écoute battre le coeur des animaux), pafaitement maîtrisée (la montée en puissance de l'introduction), parfois très fortes émotionnellement (la fin du film). Le tout est accompagné d'une très belle musique originale. Et le choc, c'est la petite fille qui joue le rôle principal de la petite Hushpuppy. Vraiment extraordinaire !
Un film à ne surtout pas manquer ! Une vrai leçon de vie et d'humanité. Mon coup de coeur de l'année.

dimanche 16 décembre 2012

Le Hobbit : retour réussi dans les Terres du milieu !

On peut dire qu'il était attendu celui-là ! Et c'est du grand spectacle !!! Ce qui frappe en premier lieu, c'est la qualité de l'image, filmée en 48 images par seconde, avec une 3D finalement assez réussie. Tout cela donne des plans vertigineux et des morceaux de bravoure très réjouissants (les géants de pierre, la course poursuite dans l'antre des gobelins...). 
Au niveau de l'intensité de l'histoire et du scénario on est quand même un poil en dessous du Seigneur des anneaux. Il y a plus d'humour mais c'est quand même bien plus sombre que le livre d'origine. Peter Jackson a enrichi son récit d'autres éléments issus de l'univers de Tolkien. A l'origine, c'est une histoire pour enfants... ce n'est plus vraiment le cas. Le Hobbit est simplement une préquelle du Seigneur des Anneaux.
A noter (j'y suis toujours sensible) : la très bonne BO de Howard Shore, qui revisite les thèmes de la première trilogie et y ajoute notamment une chanson, interprétée par les nains, qui reste longtemps dans la tête. 
Bref, même si le Hobbit n'atteint pas l'intensité de la trilogie du Seigneur des Anneaux, quel plaisir de retrouver les Terres du Milieu version Peter Jackson et plusieurs de ses héros (je dois avouer que j'ai toujours eu un faible pour les nains) ! Et la dernière image donne vraiment envie de voir la suite et de se frotter de plus près au terrifiant Smaug, le dragon. 

mercredi 28 novembre 2012

Axis : moins de souffle que Spin, mais j'attends la suite !

Axis, c'est la suite de Spin. On se retrouve une trentaine d'années après la fin des événements du premier roman. Mais je n'en dirai pas plus, pour ceux qui n'auraient pas lu le livre...
Axis n'a sans doute pas le souffle de Spin mais il propose quand même une histoire intéressante. On en apprend un peu plus sur les "Hypothétiques", tout en gardant encore une grande part de mystère. Evidemment, il faut avoir lu Spin pour comprendre de quoi je parle... C'est en fait un roman de transition qui appelle une suite : Vortex qui est déjà paru. A ce titre, les derniers chapitres sont à mon goût les plus réussis du livre. L'auteur y retrouve un peu le souffle de Spin et, il faut bien l'avouer, une fois le bouquin terminé, on n'a vraiment envie de connaître la suite !
On retrouve des thèmes déjà présents dans Spin, telles que des questions existentielles sur la vie et sur l'évolution, sur la place de l'humanité dans l'univers, sur les limites de la science, y compris la question des limites éthiques dans l'expérimentation scientifique. 
Un bon roman de SF... mais j'attends la suite !

mercredi 21 novembre 2012

Myrmes : c'est fourmidable !

Myrmes est le premier jeu de Yoann Levet et pour une première, c'est un coup de maître ! Le thème des fourmis m'a d'abord attiré. Original. Ensuite, l'éditeur, Ystari, connu pour la qualité de ses jeux pour amateurs de "kubenbois". Bref, je n'ai pas hésité une seconde : j'ai acheté le jeu sans même l'avoir essayé (j'ai quand même lu la règle en ligne avant...).
Myrmes est un jeu de gestion. Il s'agit de développer sa fourmillère en gérant sa population et ses ressources, tout en luttant avec les autres fourmillères pour étendre sa zone d'influence à l'extérieur, et s'assurer l'apport régulier de ressources. 
Les choix sont cornéliens pour les nourrices à disposition du joueur : faire naître des ouvrières qui pourront aussi s'aventurer à l'extérieur en éclaireuse et poser des phéromones, ou des soldats qui pourront aller chasser des insectes ou nettoyer les phéromones des autres fourmillères ? Ou encore les faire travailler à l'intérieur de la fourmillère, creuser plus profondément pour rendre la fourmillère plus puissante ou cruser une nouvelle sortie pour faciliter ses déplacements à l'extérieur ? Les choix sont nombreux...
Il y a aussi une question de timing pour satisfaire le conseil des reines en accomplissant les objectifs proposés. Plus on les réalise rapidement, plus on aura de chance de gagner des points de victoire supplémentaires quand les autres joueurs accompliront le même objectif... mais chaque objectif réalisé demande de sacrifier une nourrice. Et aquérir une nouvelle nourrice coûte assez cher. 
Pour remporter la victoire, il faut s'astreindre à un rude travail de fourmi et grapiller, chaque tour, quelques points de victoire. Gérer au plus juste les ressources et la population de la fourmillère. Surveiller l'extérieur pour ne pas se laisser bloquer par les autres. Bref, Myrmes est un jeu qui fait chauffer les neurones !
Le matériel est de bonne qualité. Un plateau central, des plateaux individuels (peut-être un peu légers), des petites fourmis en plastique et des tuiles phéromones aux couleurs des joueurs... et plein de cubes en bois de toutes les couleurs. 
Les parties sont très tendues, l'interactivité bien présente. On retrouve tous les plaisirs (et les frustrations... il nous manque toujours UNE ressource pour faire ce qu'on voudrait !) des bons jeux de gestion, avec un thème qui n'est pas du tout plaqué articificiellement. 
Myrmes ? Peut-être bien le jeu de l'année 2012 !
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Myrmes, sur le site de l'éditeur

mercredi 17 octobre 2012

Spin : de la SF vertigineuse et magistrale !

Je viens de terminer la lecture de Spin, un roman de Robert Charles Wilson. Passionnant !
L'histoire est la suivante : une nuit, de façon soudaine, les étoiles disparaissent. Au matin pourtant, le soleil se lève comme tous les jours... Qu s'est-il passé ? Petit à petit, on se rend compte que la terre est entourée d'une mystérieuse membrane, qu'on finira pas appeler le Spin. Le soleil qui se lève chaque matin est en fait artiificiel. Car la membrane isole en réalité la terre du reste de l'Univers. A l'extérieur de cette membrane, le temps s'écoule à une vitesse vertigineuse si bien qu'à ce rythme, le soleil va bientôt se transformer en nova et consummer toute la terre. L'humanité n'a plus que quelques décennies à vivre... Comment le Spin est-il arrivé là et pourquoi ? Ou par qui ?
Spin est un roman vertigineux et magistral. Wilson arrive à faire de la Hard Science (avec une volonté de rigueur scientifique) mais projetée à des milliards d'années dans le futur ! C'est aussi une saga familiale très bien ficelée, avec des relations compliquées entre parents et enfants, des histoires d'amour et d'amitié. On suit les événement par le biais de trois personnages principaux : Tyler Dupree, le narrateur, et les jumeaux Jason et Diane Lawson, ses amis d'enfance. 
Comme c'est aussi un roman apocalyptique, c'est l'occasion d'aborder des thèmes métaphysiques. Comment réagir quand la fin du monde est programmée et qu'elle est imminente ? Certains saisissent l'occasion pour leur gloire personnelle, d'autres mettent toute leur énergie à comprendre ce qui se passe, d'autres se réfugient dans une religion millénariste et extrémiste... Les thèmes abordés sont multiples, le roman est foisonnant.
Très bien écrit, le récit ménage son lot de rebondissements et de surprises. On n'arrive pas à décrocher ! Et au bout des 600 pages, une seule envie : lire la suite. Car, bonne nouvelle, Spin est le premier volume d'une trilogie. Aixis, la suite, m'attend déjà sur ma table de chevet... 

1969 : S'amuser à décrocher la lune

1969, un jeu de conquête spatiale pour tenter de décrocher la lune. C'est ma dernière acquisition ludique.
J'ai d'abord été attiré par le thème du jeu. Un sujet qui m'a toujours passionné. Si l'illustration de la boîte est un peu trop naïve, le matériel dans la boîte est de très bonne facture. Un plateau de jeu commun, avec les informations essentielles. Des illustration qui nous plongent dans les années 60. Chaque joueur a deux plateaux individuels représentant le développement technologique de leur programme spatial. Et en plus chacun a une petite fusée avec le drapeau de la nation qu'il incarne (USA, URSS, France, Allemagne ou Canada) à utiliser pour les différentes missions. 
Les mécanismes sont plutôt classiques. Rien de révolutionnaire mais ça tourne bien. Il s'agit principalement d'engager des scientifiques pour développer notre programme spatial et tenter différentes missions, de plus en plus compliquées, jusqu'à tenter la mission lunaire à la fin du jeu. Si le résultat de la mission se décide avec un lancer de dé, le résultat peut être largement modifié par les développements technologiques et par l'espionnage. 

vendredi 7 septembre 2012

Wrong : un OFNI surréaliste

Il y a quelques semaines, je suis tombé par hasard sur la bande annonce de Wrong... et je me suis tout de suite dit : je DOIS voir ce film ! 
Wrong, réalisé par Quentin Dupieux, c'est un OFNI (Objet Filmique Non Identifié), absurde, surréaliste, loufoque. Une histoire sans queue ni tête... mais pas forcément gratuite. Une sorte d'hybride entre David Lynch, Jacques Tati et les Monty Python (références élogieuses !).
L'histoire est simple : Dolph se réveille un matin (son réveil indique 7 h 60 !) et constate que son chien, Paul, a disparu. Un mystérieux personnage va le contacter et Dolph va croiser une galerie de personnages tous plus surréalistes les uns que les autres : Victor le jardinier "wiz a horrible french accent", Maître Chang le défenseur des animaux... à sa façon, Ronnie le détective aux méthodes bien à lui (et son gadget technologique incroyable : un grand moment !), Mike le voisin qui n'arrive pas à assumer sa pratique du jogging... Et au milieu de tous ces fous, Dolph, le personnage central du film, perdu, à la recherche de son chien. 
Pour peu qu'on soit prêt à entrer dans l'univers du réalisateur et qu'on se laisse embarquer, on s'amuse. Et même beaucoup. De vraies trouvailles (les scènes au bureau où il pleut des cordes). Les cadrages et la photos sont splendides. 
Wrong n'est pas un film engagé... Il n'empêche, derrière les situations absurdes, ne peut-on pas discerner un regard féroce sur notre société ? Les relations ambigues de certains maîtres avec leur animaux de compagnie (une scène chez Maître Chang, d'un cynisme glacial, le montre très bien !). La superficialité des relations. L'inhumanité du monde du travail. Et la question du libre arbitre, leitmotiv cynique du film... Finalement, Wrong est peut-être aussi un film philosophique !!!
Un film à voir, bien-sûr ! Surtout si vous aimez le loufoque et l'absurde. 

mardi 31 juillet 2012

The Dark Knight Rises : fin d'une trilogie qui fera date

Encore un film très attendu ! Après les deux premiers Batman de Christopher Nolan (et après son génial Inception), il ne pouvait en être autrement...
La scène d'ouverture, abracadabrantesque, est réussie et donne le ton. S'ensuit une première partie qui nous permet de faire connaissance avec les nouveaux personnages, et faire le lien avec l'opus précédent : l'action se déroule 8 ans après The Dark Knight. Tout au long du film, quelques flashbacks permettent de faire le lien avec les deux premiers opus, ce qui fait des trois films une vraie trilogie cohérente. Ensuite, le film devient sombre, très sombre, avec le chaos semé par Bane à Gotham. Les scènes d'action s'enchaînent, spectaculaires, et le film est maîtrisé d'une main de maître par Christopher Nolan, jusqu'à une fin plutôt habile. 
Bane est quand même un bon méchant, même s'il n'atteint pas le génie du Joker de Heath Ledger. Christian Bale est toujours convaincant en Bruce Wayne / Batman, notamment au début du film, dans un Bruce Wayne au fond du trou. Et il y a des seconds rôles intéressants, auxquels le film parvient à donner une certaine épaisseur, avec une mention spéciale pour la Catwoman d'Anne Hathaway. 
Bien-sûr, il y a des invraisemblances (la façon dont est guérie la colonne vertébrale de Bruce Wayne !) : mais bon, c'est un fim de super-héros ! On ne boudera pas notre plaisir !
Peu importe de savoir si le troisième film est meilleur ou moins bon que le précédent, le Batman de Nolan doit s'apprécier dans son ensemble. Car The Dark Knight Rises n'est pas seulement un troisième Batman mais l'ultime opus d'une trilogie qui fera date. 

samedi 2 juin 2012

Prometheus : préquelle réussie, magistralement mise en image !

Le risque, quand on attend autant un film, c'est d'être déçu ! Eh bien, ce n'est pas le cas du tout en ce qui me concerne.
Les premières minutes du film sont formidables. Déjà le générique donne le ton, et puis il y a la découverte archéologique, la visite du Prometheus, l'arrivée à destination, l'atterissage du vaisseau sur la planète. Magistral.
La suite, et surtout la fin, sont un peu plus conventionnels. Mais on retrouve les codes de ce genre de film, parfaitement maîtrisés (la tension, les secrets qu'on devine, quelques scènes gores...). 
Mais surtout, Prometheus est une vrai préquelle d'Alien. Et pas seulement pour l'origine de la bête. Il y a plein de choses qui s'expliquent, d'autres qui restent mystérieuses, et de nouvelles questions qui apparaissent. Il manque donc quelques pièces du puzzle, et heureusement ! D'ailleurs, on ne peut pas s'empêcher, à la fin du film, d'essayer de les reconstituer... et d'avoir envie de revoir Alien pour le décrypter différemment. La fin ouverte pourrait même laisser entendre qu'une suite est possible... 
La question de l'origine de l'humanité permet d'évoquer des questions existentielles. Même siPrometheus est avant tout un film de genre et un divertissement qui fait peur ! Il y a quand même un traitement plutôt intéressant du thème de la foi, très présent tout au long du film. 
Bref, Prometheus tient ses promesses : le retour de Ridley Scott à la SF est une belle réussite. La mythologie d'Alien prend de l'épaisseur, et surtout la grande force du film est son univers visuel, vraiment impressionnant !

dimanche 29 avril 2012

Avengers : des super-héros pour de la super-action !

J'avais hâte de voir Avengers et retrouver, ensemble, Captain America, Hulk, Iron Man, Thor et les autres ! J'attendais d'en prendre plein les yeux et je n'ai pas été déçu. Le film peine quand même un peu à démarrer... Dans les premières minutes, ont fait la connaissance des personnages, enfin surtout pour ceux qui n'ont pas vu les films qui leur étaient consacrés... La meilleure scène est sans doute celle avec Black Widow. Ensuite, les choses s'accélèrent, avec beaucoup d'action, de l'humour plutôt bienvenue, jusqu'au déchaînement cataclysmique de l'affrontement final, un morceau de bravoure qui en met plein les mirettes. Bref, le film a tout ce qu'on attend d'un blockbuster familial : du grand spectacle divertissant. Avec, en bonus au milieu du générique de fin, le visage du futur grand méchant pour un prochain film... Un petit bémol : comme très souvent, la 3D ne sert à rien, sinon augmenter le prix du billet !

mercredi 7 mars 2012

La gloire de Rome : du tout bon !

"La gloire de Rome" est un jeu de cartes qui doit s'apprivoiser. Au début, c'est un peu déroutant : chaque carte peut être utilisée de différentes façons : ressource, bâtiment ou personnage. Mais après quelques tours de jeu, on a pris le pli et le jeu est très fluide. On choisit un rôle avec une carte de notre main et les autres joueurs peuvent suivre (avec une carte de leur main ou leurs clientèle) ou non. Chaque personnage joué nous permet de récolter des ressources, construire des bâtiments, augemnter sa clientèle, vendre des matériaux...
Tout est question de timing. Dans un premier temps, il faut bien choisir les bâtiments à construire (et essayer de trouver la combo qui tue) et s'assurer une clientèle qui va booster vos actions. Ensuite, trouver le bon moment pour commencer à accumuler les points de victoire en vendant ses marchandises. Si on démarre trop tôt on va plafonner et se faire déborder par les autres joueurs, si on attend trop on ne pourra pas rattraper celui qui aura choisi le bon timing. Parce que la fin du jeu peut arriver plus vite qu'on ne le pense puisqu'on arrête immédiatement lorsque le dernier chantier est commencé (et pas forcément fini !). 
Une bonne interaction entre les joueurs, des tours de jeu rapides, des cartes de qualité (moi j'aime bien les illustrations genre BD), un petit goût de "Race for the Galaxy"... La gloire de Rome est un très bon jeu ! D'ailleurs, il vient de recevoir le Swiss Gamers Award (le prix du meilleur jeu suisse, quoi...). 

mardi 28 février 2012

Chronicle : des super-héros pas comme les autres pour un film pas comme les autres

Chronicle n'est pas vraiment un film de super-héros. Certes, les héros du film ont des super-pouvoirs. Mais ici, on est aux antipodes des super-héros en costumes ridicules de chez Marvel. Les héros sont des ados de base. Ils découvrent leurs pouvoir par hasard, et les utilisent pour faire des bêtises d'ados, jusqu'à ce que tout bascule et que se pose la question des limites à définir... ou pas.
Ce n'est pas la première fois qu'un film est tourné exclusivement en caméra subjective. Mais, contrairement à Cloverfield par exemple, où tout est filmé par le biais d'une seule caméra, ici, l'action est captée par plusieurs caméras : celle d'Andrew, un ado asocial dont la mère est en fin de vie et le père alcolique et violent, celle d'Ashley, un fille qui filme sa vie pour son blog, mais aussi des caméras de surveillance... Il manque donc quelques pièces au puzzle mais c'est volontaire et ça ne nuit pas du tout à la cohérence du scénario. Au contraire, cela crée un sentiment d'urgence, d'insécurité, de stress.
Même si les effets spéciaux sont très réussis et l'affrontement final très spectaculaire, c'est avant tout dans la façon d'aborder des thèmes comme l'amitié, le besoin de reconnaissance, l'omniprésence des images et le besoin de se mettre en scène, que le film est vraiment intéressant. 
Pour un premier film d'un jeune réalisateur de 26 ans, Josh Trank, c'est une vraie réussite. Nul doute qu'on entendra encore parler de lui...