The Boys, c’est une des séries phénomènes du moment, qui se déroule dans une Amérique fictive où les superhéros pullulent, des héros qui pour la plupart sont des gens bien peu recommandables, quand ce ne sont pas tout simplement des salauds avides de pouvoir.
La saison 4 vient de se terminer et c’est toujours aussi trash, violent, sanglant et caustique. Mais je trouve que l'essoufflement que j’avais déjà ressenti pour la saison 3 a tendance à se confirmer. Le propos politique de la série, avec sa charge anti-Trump, est encore plus explicite désormais. C’est d’ailleurs sans doute une des limites de la série : son attaque non seulement frontale mais franchement très appuyée contre la droite conservatrice américaine devient un peu lourdingue. C’était sans doute plus intéressant quand la critique était plus subtile et plus large…
Cela ne veut pas dire que la série soit devenue sans intérêt. Son ton caustique et son humour noir, son côté provocateur qui fait voler en éclat les limites, y compris celles du bon goût, gardent un certain côté jouissif qui fonctionne un peu par intermittence. Certains épisodes sont réussis, comme par exemple, celui qui se déroule à la ferme et qui est complètement dément.
Par ailleurs, le final de la saison fournit un lien explicite avec Gen V, le spin-off de The Boys, dont la saison 1 a finalement été plus intéressante que les deux dernières saisons de la série d’origine. Un rapprochement des deux intrigues pourrait ouvrir de nouvelles perspectives, avant la cinquième et dernière saison annoncée pour The Boys. A suivre...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un commentaire ?