Dans Tale of Tales, trois récits s'entremêlent : une reine prête à tout pour avoir un enfant ; un roi libertin qui tombe amoureux d'une femme en l'entendant chanter, sans savoir qu'elle est vieille et laide ; un autre roi, fasciné par un étrange animal, au point de négliger sa fille unique qui se retrouvera mariée à un ogre.
Nous voilà bien dans un conte, avec des rois et des reines, des princes et des princesses, des monstres et des sorcières... avec, bien-sûr, des décors et des costumes baroques, de circonstance, mis en valeur par une belle photographie. Le tout est porté par la musique d'Alexandre Desplat, encore une fois excellente, qui ajoute encore à la dimension onirique du film, et mis en scène de façon élégante par Matteo Garrone
Pour pleinement apprécier le film, il faut se laisser porter, accepter les invraisemblances (on est dans un conte : tout est possible)... et la magie opère ! Mais comme souvent dans les contes, les histoires sont cruelles, parfois sombres. et tournent autour de grandes questions comme le désir d'enfants, la quête de l'éternelle jeunesse, le piège des apparences, les difficultés de la paternité... Ces questions sont abordées avec le langage symbolique du conte. A cet égard, j'ai particulièrement été touché par le très beau dénouement de l'histoire avec Salma Hayek.
Tale of Tales est vraiment un film étonnant, entre rêve et cauchemar, un triple conte assez fascinant.
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