A la mort de Benjamin Guinness, son testament confie la gestion de l’empire familial bâti autour de la célèbre brasserie à deux de ses fils, Edward et Arthur, excluant les deux autres héritiers, Anne parce qu’elle est une femme, et Benjamin parce que jugé trop instable...
La nouvelle série de Steven Knight, le créateur de Peaky Blinders, a été récemment mise en ligne sur Netflix. Même si on est quand même un cran en dessous de la géniale série autour de Thomas Shelby, House of Guinness est une série historique bien dans l’esprit de son créateur : une esthétique très travaillée et un ton moderne, avec sa bande originale rock décapante (mais aussi très irlandaise pour l’occasion).
Il faut préciser toutefois, comme précisé au début de chaque épisode, que la série est une fiction inspirée de faits réels (tout comme l’était Peaky Blinders). Autrement dit, l’intrigue se base sur des personnages ayant vraiment existé, mais leur histoire est racontée avec pas mal de liberté et d’extrapolation, y compris l’ajout de quelques personnages inventés pour l’occasion. Il n’empêche que la reconstitution historique est impressionnante : les décors et les costumes nous plongent avec réalisme dans le Dublin des années 1860, avec toutes ses tensions sociales, et le scénario est efficace, mélangeant jeux de pouvoir et intrigues intimes (ces dernières n’étant pas toujours les plus intéressantes dans la série).
Précisons enfin que la série se termine sur un cliffhanger… laissant largement ouverte la porte à une saison 2. On espère qu’elle sera commandée par Netflix : on repartirait volontiers pour une deuxième tournée !
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