vendredi 5 mars 2021

WandaVision : Marvel façon sitcom, original et divertissant


Avertissement : cet article contient quelques spoilers (très peu), notamment sur l’univers cinématographique de Marvel (MCU), sans lesquels il est absolument impossible de parler de la série ! 

Nous sommes au lendemain des événements du dernier film des Avengers : Endgame. La moitié de l’humanité est donc de retour, dont Wanda Maximoff… et Vision, qui pourtant était mort avant le claquement de doigts de Thanos ! Mais comment donc peut-il être vivant ?

Si vous ne connaissez rien du MCU, vous allez passer à côté des nombreuses références à l’univers. Mais ça ne veut pas dire que vous n’allez pas vous amuser devant WandaVision. Et comme de toute façon, dès le premier épisode, la série brouille les cartes en nous projetant directement dans une sitcom façon Ma sorcière bien-aimée… tout le monde est un peu perdu au début. 

Il faut le dire, dès le premier épisode, la surprise est de taille : un écran réduit, une image en noir et blanc, et Wanda et Vision qui forment le couple parfait, en plein milieu des années 50. Chaque épisode nous fera faire un bond d’une dizaine d’années, dans l’univers des sitcoms, jusqu’à nos jours, avec des génériques d’époque et des coupures publicité (référencées Marvel). Ce côté hommage aux sitcoms est vraiment amusant, très américain, autour de la famille parfaite, et tout à fait réussi. 

Mais on sent bien, dès le premier épisode, qu’il y a quelque chose qui cloche autour de Wanda et le monde trop parfait qui l’entoure. A partir de l’épisode 4, le mystère commence à être levé, et la plupart des interrogations trouveront une réponse avant la fin de la série. 

C’est clairement la première moitié de WandaVision qui est la plus intéressante et la plus originale. Ensuite, plus on avance dans la mini-série, plus celle-ci se rapproche de l’univers habituel des films Marvel, ce qui coïncide d’ailleurs, dans la série, avec une marque de fabrique des films Marvel : les scènes post-générique (il y en a même deux après l’épisode final). Il ne faut pas oublier qu’un des buts de WandaVision est de préparer la phase 4 du MCU. Si la série se termine sur un dernier épisode épique, celui-ci est tout de même un peu décevant, sans grande surprise et sert surtout à mettre en place les pièces sur l’échiquier de la prochaine phase du MCU au cinéma, où Wanda… ou plutôt Scarlett Witch, devrait jouer un rôle important. 

Malgré ce petit bémol, WandaVision est quand même une mini-série réussie, tout à fait divertissante, et même très originale dans sa première moitié. Elle permet, au passage, d’aborder quelques thématiques intéressantes. On pense, d’abord, à des questions intimes, en particulier la difficulté du deuil et de la perte, mais aussi le couple, la famille, les héritages familiaux… Il y a aussi quelque chose de très actuel dans plusieurs thématiques annexes, autour des réalités alternatives, de la frontière poreuse entre le réel et le virtuel et même, d’une certaine façon, la vie en confinement !

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WandaVision, une mini-série de 9 épisodes de 25 minutes environ (50 pour le dernier), disponible sur Disney+


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