Le retour de Mad Max est forcément un événement cinématographique, trente ans après le dernier opus. Mais si vous n'avez pas vu les films culte des années 80, pas de problème : l'introduction du film nous replonge dans l'univers en quelques images et une voix off.
Dans un monde post-apocalyptique, deux denrées rares suscitent toutes les convoitises : le pétrole et l'eau. Les survivants s'organisent en clans ou en bandes sauvages pour survivre. L'un d'eux est sous l'emprise du terrifiant Immortan Joe (une sorte de Dark Vador des sables !) qui règne en despote sur une population qu'il tient par sa maîtrise de réserves d'eau et par une armée fanatisée. Mad Max est capturé par cette armée et tenu prisonnier comme réserve vivante de sang frais, étant donneur universel... jusqu'au jour où il se retrouve embarqué dans une folle course poursuite avec Imperator Furiosa, une protégée d'Immortan Joe qui tente de s'enfuir avec des jeunes femmes qu'elle a réussi à soustraire à l'emprise du tyran.
A partir de là, retenez votre souffle parce que ça n'arrête pratiquement jamais jusqu'au générique final ! Il y a bien un petit argument écologique et féministe dans le scénario... mais le film est avant tout un feu d'artifice d'action et d'images à couper le souffle. C'est une gigantesque course poursuite qui ne vous laisse aucun répis, offrant un ballet flamboyant, baroque et inventif, avec une galerie de personnages étonnants et terrifiants, des bolides plus extravagants les uns que les autres, des explosions et des scènes de combats délirantes. Et quelles images ! La course poursuite au coeur de la tempête de sable est un moment d'anthologie extraordinaire.
Bref, Mad Max Fury Road, c'est deux heures de très grand spectacle, un véritable opéra visuel et vrombissant, baroque et flamboyant.
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