La saison 2 des Anneaux de pouvoir vient de se terminer sur un épisode épique assez réussi. Adapter Tolkien à l’écran est une gageure. Surtout à partir d’un matériau un peu disparate et parcellaire (Amazon n’ayant les droits que sur les appendices du Seigneur des Anneaux, et pas le Silmarillion ou Les Contes et légendes inachevées) pour une histoire foisonnante qui s’étend sur plusieurs siècles… et qu’il faut condenser sur quelques années seulement pour les intégrer dans le format d’une série. Dans ces conditions, le récit sera forcément un peu frustrant…
Mais la série a tout de même des atouts, à commencer par son plus gros point fort : son univers visuel somptueux. Les décors, les costumes, avec énormément de détails, sont une réussite totale et le plaisir de l’immersion en Terre du Milieu est bien là.
Tout n’est pas parfait par ailleurs. Les différents arc narratifs ne sont pas d’égal intérêt, ils sont aussi trop nombreux pour les traiter de façon pleinement satisfaisante. Il y a des problèmes de rythme, quelques facilités de scénario voire des incohérences… mais aussi de belles réussites comme le récit autour de la confection des anneaux et les stratagèmes de séduction de Sauron envers Celebrimbor, ou comme les scènes parmi les nains à Khazad-Dûm qui figurent sans doute parmi mes préférées (y compris dans la séquence d’ouverture du dernier épisode).
Le bilan est donc, pour moi, globalement positif. Malgré ses limites et ses défauts, j’ai pris du plaisir à regarder cette saison 2 et je serai heureux de voir la suite !
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