Devant un magasin de bricolage, Danny recule pour sortir du parking alors qu’Amy passe juste derrière lui en voiture. L’accident est évité de peu mais les deux conducteurs s’invectivent et Amy finit par faire un doigt d’honneur. Une course poursuite s’engage alors entre les deux conducteurs en fureur, qui se termine miraculeusement sans gravité. Mais cet épisode transforme ces deux inconnus en véritables ennemis et les conduit à une escalade de vengeance l’un envers l’autre.
Acharnés est une comédie noire qui parvient de façon assez surprenante à mêler le ton de la farce à l’émotion, avec une bonne dose d’introspection. C’est caustique, cru, parfois violent, souvent imprévisible… et ça dit finalement pas mal de choses sur notre époque, notamment du stress et du mal-être qu’elle provoque.
Les premiers épisodes sont assez trépidents, décrivant l’absurde et inquiétant effet boule de neige d’une spirale bête et méchante de vengeance. Le rythme change avec les épisodes du milieu, qui permettent de mieux connaître les personnages, de comprendre leurs fragilités et pourquoi ils se retrouvent, soudain, les nerfs à vif. Les deux derniers épisodes offrent une conclusion convaincante, d’abord en décrivant jusqu’où peut conduire une spirale de vengeance, ensuite en proposant un dénouement finalement assez surprenant et plein d’émotion. Tout n’est pas parfait dans la série, notamment dans les épisodes du milieu, moins convaincants, mais son ton original et son récit assez imprévisible emportent l'adhésion.
Il faut aussi souligner la performance des deux acteurs principaux : Steven Yeun, qu’on connaît depuis son personnage de Glenn dans The Walking Dead, et surtout Ali Wong, que je ne connaissais pas et qui crève le petit écran.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un commentaire ?