Lorsque quelqu'un décède sans famille connue, John May enquête pour retrouver des proches. C'est son travail. En fonctionnaire méticuleux, il aime le travail bien fait mais malgré tous ses efforts, il se retrouve pratiquement chaque fois seul aux funérailles. Et c'est lui qui rédige les éloges funèbres des disparus, à partir des éléments qu'il a pu rassembler. Un jour, son patron l'informe que, pour des raisons de restructuration, il est licencié. Il a quelques jours pour clore son dernier dossier. Un dossier pas comme les autres puisqu'il concerne un homme qui vivait juste en face de chez lui. Ces quelques jours vont bouleverser sa vie.
Une belle fin (Still Life pour son titre original) est un film simple, triste et beau. Simple parce qu'il aborde de façon très sobre le quotidien d'un homme simple, cherchant à faire bien son travail, avec beaucoup d'humanité. Triste parce que le héros est seul et qu'il est confronté à un mal de notre siècle : une société où l'on meurt, souvent, seul. Beau par la réalisation épurée d'Uberto Pasolini.
Le sujet pourrait paraître morbide, le film ne l'est pas du tout et véhicule un vrai message humaniste. Quant à la fin du film (que je vous laisse découvrir), elle est bouleversante : je suis sorti remué de la salle de cinéma, les yeux rouges, mais avec une envie de vivre et d'aimer. Une envie de ne pas oublier ceux qui nous sont proches... même s'ils ne sont pas parfaits. Une envie de lutter contre la solitude que génère souvent notre société et de travailler à plus de solidarité.
Eddie Marsan est formidable dans le rôle de John May, qu'il rend terriblement attachant. Le film est aussi porté par une très jolie musique de Rachel Portman.
Une belle fin est un vrai coup de coeur, un film à voir absolument, pour être ému et pour réfléchir.
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