De retour sur Netflix, The Crown revient avec sa cinquième (et avant-dernière) saison, avec aussi un tout nouveau casting. Imelda Staunton succède à Olivia Colman et Claire Foy dans le rôle de la reine Elizabeth. Souvent centré sur le couple Charles et Diana (la saison se termine au lendemain de leur divorce), cette nouvelle saison évoque aussi les autres déboires familiaux des enfants de la reine, les remises en cause de la monarchie et la fameuse annus horribilis de 1992. Une période troublée pour Elizabeth...
Je dois avouer que cette saison 5 m’a un peu moins passsionné que les précédentes. La faute peut-être au nouveau casting que j’ai trouvé globalement moins convaincant que les deux précédents, à l’exception sans doute d’Elizabeth Debicki, assez bluffante de mimétisme dans le rôle de Diana.
Ceci dit, deux épisodes ont particulièrement retenu mon attention. L’épisode 3, qui porte sur l’ascension de Mohamed Al Fayed (et son fils Dodi, futur amant de Diana… ce sera sans doute pour la saison 6), un égyptien parti de rien et devenu milliardaire, dont j’ai découvert des aspects que je ne soupçonnais pas (par exemple le fait qu’il était parmi les producteur du film les Chariots de feu !). J’ai aussi beaucoup aimé l’épisode 6 qui évoque l’arrivée au pouvoir de Boris Eltsine en Russie, faisant remonter à la surface le souvenir de l’assassinat du tsar Nicolas II et sa famille par les Bolcheviks en 1918, et la question de la responsabilité du roi Georges V, cousin de Nicolas II et grand-père de la reine Elisabeth.
Même si le joyau de Netflix brille avec un peu moins d’éclat dans cette saison 5, The Crown reste une série remarquable, fort bien produite et souvent passionnante à suivre, entre reconstitution historique et fiction ou conjectures, notamment dans l’intimité de la famille royale britannique.
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