Sous l’Occupation allemande, dans une petite ville française, un nouveau prêtre est nommé. Il suscite immédiatement l’intérêt de toutes les femmes... Sauf pour Barny, jeune femme communiste et athée. Poussée par la curiosité, elle finit par rencontrer le jeune prêtre pour le défier. Elle se prend au jeu de leurs échanges, au point de remettre en cause ses certitudes... à moins qu'elle ne soient en train de succomber au charme du prêtre.
Inspiré du roman Léon Morin, prêtre de Béatrix Beck (déjà porté à l'écran par Jean-Pierre Melville en 1961), le film, au ton principalement intimiste, est baigné dans une belle lumière hivernale. Il évoque à la fois, et entremêlés, une quête spirituelle et une histoire d'amour impossible. Les dialogues sur la foi sont vraiment très intéressant et propices à susciter la réflexion. L'ambiguïté et la tension amoureuse entre la jeune femme et le jeune prêtre sont suggérées, juste ce qu'il faut. Et il faut aussi souligner les magnifiques interprétations de Marine Vacth et, surtout, Romain Duris. J'ai juste un regret : l'ouverture et la conclusion du film, ainsi qu'un ou deux décrochages sur la confession de Barny à un prêtre, sur son lit de mort. Ce n'est pas très convaincant ni utile... Le film aurait gagné en force à ne se concentrer que sur les événements sous l'Occupation.
Mis à part ce petit bémol, La confession est vraiment un beau film, à la portée spirituelle évidente.
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