vendredi 28 avril 2017

Les Gardiens de la galaxie 2 : le film le plus cool de la galaxie !

L'équipe bigarrée et frappadingue des Gardiens de la galaxie repart pour de nouvelles aventures et s'apprête une nouvelle fois à sauver l'univers ! Mais cette fois en plus, Peter Quill, alias Star-Lord, va rencontrer son père et en apprendre plus sur ses origines ! Mais il aura bien besoin de l'aide de ses comparses Gamora, Drax, Rocket et Baby Groot... et même quelques autres !

Le premier film apportait un vent de fraîcheur dans l'univers Marvel avec un film très fun et jouissif. Le volume 2 est au moins aussi réussi que le premier. C'est un pur divertissement, rythmé, plein d'humour et d'action... et hyper-cool. La musique est cool, les aliens sont cool, Baby Groot est cool, les effets spéciaux sont cool, l'histoire est cool, les clins d'oeil aux années 80 sont cool...  C'est le film le plus cool de la galaxie !

On en prend plein les mirettes, dès la scène d'ouverture. On rit beaucoup dans un film qui ne se prend pas du tout au sérieux. Les aliens, les monstres et les mondes sont vraiment réussis. Et j'ai adoré les clins d'oeil aux années 80 (la musique, Pac-Man... David Hasselhof !).

Même si la thématique de la paternité et de la fraternité traverse tout le film, jusqu'à une fin vraiment émouvante (j'ai presque versé une petite larme), ne cherchez quand même pas trop des réflexions philosophiques profondes. Profitez juste du spectacle : ça fait un bien fou !

lundi 24 avril 2017

Cessez le feu : drame poignant sur les traumatismes de la guerre

En 1923, Georges rentre en France après un séjour de quatre ans en Afrique, où il menait une vie nomade et aventureuse, fuyant les souvenirs de la guerre. Il retrouve sa mère et Marcel, son frère, qui n'a plus dit un mot depuis son retour de la guerre. Georges rencontre Hélène, qui enseigne la langue des signes à son frère, et une relation amoureuse se noue entre eux. 

Le film est de facture classique mais ne manque pas de souffle. La scène d'ouverture, véritable plongée dans l'horreur des tranchées, est très impressionnante et permet d'imaginer ce que pouvaient être les traumatismes laissés par une telle expérience. Et c'est la question du retour de la guerre que traite la suite du film, à travers la double trajectoire des deux frères, leur façon de gérer leurs traumatismes, leurs fantômes, leurs secrets... Mais peut-on vraiment survivre à l'horreur de la guerre ?

Drame poignant, Cessez le feu est un très joli premier film pour Emmanuel Courcol, porté par les très belles interprétations de Romain Duris, Grégory Gadebois et Céline Sallette. 


mercredi 12 avril 2017

L'homme aux mille visages : un thriller politique complexe et passionnant

Francisco Paesa est un ancien agent secret espagnol. Il accepte d'aider Luis Roldán, ancien directeur de la Guardia Civil, poursuivi pour avoir escroqué le gouvernement, dans une affaire de détournement d'argent qui risque de provoquer un scandale d'Etat. Paesa va en profiter pour se venger du gouvernement qui l'a trahi par le passé...

Bien qu'inspiré de faits réels des années 90, le film annonce la couleur dès la séquence d'ouverture où le narrateur affirme qu'il y aura, comme dans toute histoire vraie, des mensonges... Rien n'est donc sûr dans cette histoire, comme le héros de l'histoire, ambigu jusqu'au bout.

Après l'excellent et trouble La Isla Minima, Roberto Rodriguez signe un passionnant thriller politique à l'intrigue complexe. Il faut s'accrocher (on est un peu perdu au début) mais ça en vaut la peine ! Politique, argent, escrocs, arnaque de grande échelle : un cocktail détonnant pour un film à la réalisation brillante, labyrinthique et nerveuse.

lundi 3 avril 2017

Ghost in the Shell : une grosse claque visuelle

Le Major est unique en son genre. Rescapée d'un terrible accident, seul son cerveau a été sauvé et on l'a implanté dans le corps d'un robot, faisant d'elle une arme redoutable. Elle doit affronter Kuze, qui parvient à hacker l'esprit d'humains et s'attaque à Hanka, la manufacture de robots. Mais au fil de son enquête, le Major se demande si on ne lui a pas menti sur son passé. En quête de vérité, sur elle-même et sur ses employeurs, elle est décidée à aller jusqu'au bout.

Adaptation d'un manga culte (que je ne connais pas...), Ghost in the Shell est d'abord une grosse claque visuelle. Le film se situe clairement dans un univers visuel hérité de Blade Runner, avec les moyens technologiques d'aujourd'hui. On se retrouve dans un monde où la technologie est omniprésente, où les humains sont augmentés par divers implants cybernétiques, un monde inquiétant, hyper-connecté, où humains et robots coexistent. Cet univers visuel bluffant est la grande force du film.

Pour le reste, le film est efficace, avec des scènes d'action spectaculaires. On peut, évidement, regretter que la dimension philosophique soit juste effleurée, notamment autour de thématiques comme le transhumanisme, la place de la technologie, des réseaux d'information et leur impact sur la liberté. C'est un film grand public... Mais le plaisir visuel est vraiment là.

Scarlett Johansson est parfaite dans le rôle du Major. Autour d'elle, le casting est intéressant, en particulier avec la présence de Takeshi Kitano. A noter également une excellente musique électro signée Clint Mansell (compositeurs des musiques de films de Darren Aronofsky).

Au final, Ghost in the Shell est donc un bon film SF, visuellement impressionnant.

samedi 1 avril 2017

Power Rangers : le chef d'oeuvre inattendu

Un peu par hasard, je me suis retrouvé hier soir à l'avant-première du film Power Rangers. Je m'attendais à un film d'action sans intérêt au scénario convenu... mais quelle surprise ! Ce fut un vrai choc cinématographique dont je ne me suis pas encore remis ! Ce film est la rencontre idéale, inespérée, entre le blockbuster hollywoodien et le film d'auteur exigeant voire avant-gardiste.

L'action (sans débauche d'effets spéciaux, un peu à la Jean-Luc Godard) est au service d'une intrigue passionnante et originale, à l'évidente portée symbolique et philosophique (et même spirituelle : en comparaison, Silence de Scorsese est relégué au rang d'une simple comédie romantique mièvre !). Le film bénéficie d'un scénario d'une grande force, qui fait la part belle à des dialogues de haute volée, agrémentés de traits d'humour d'une grande finesse (il y a du Woody Allen des grandes années dans ce film !). Quant aux personnages, ils ont une profondeur psychologique sidérante (jusque dans les rôles secondaires !). Un vrai travail d'orfèvre qui laisse sans voix. On ressort l'âme grandie de la salle de cinéma, avec la certitude rare d'avoir assisté à un spectacle total, tant pour les yeux que pour l'esprit.

Seul petit bémol : la scène bonus à la fin du générique. On y retrouve les Power Rangers au bord d'une rivière. Ils sont hilares et dégustent du poisson rôti. En plein mois d'avril.... allez savoir pourquoi !