Le Major est unique en son genre. Rescapée d'un terrible accident, seul son cerveau a été sauvé et on l'a implanté dans le corps d'un robot, faisant d'elle une arme redoutable. Elle doit affronter Kuze, qui parvient à hacker l'esprit d'humains et s'attaque à Hanka, la manufacture de robots. Mais au fil de son enquête, le Major se demande si on ne lui a pas menti sur son passé. En quête de vérité, sur elle-même et sur ses employeurs, elle est décidée à aller jusqu'au bout.
Adaptation d'un manga culte (que je ne connais pas...), Ghost in the Shell est d'abord une grosse claque visuelle. Le film se situe clairement dans un univers visuel hérité de Blade Runner, avec les moyens technologiques d'aujourd'hui. On se retrouve dans un monde où la technologie est omniprésente, où les humains sont augmentés par divers implants cybernétiques, un monde inquiétant, hyper-connecté, où humains et robots coexistent. Cet univers visuel bluffant est la grande force du film.
Pour le reste, le film est efficace, avec des scènes d'action spectaculaires. On peut, évidement, regretter que la dimension philosophique soit juste effleurée, notamment autour de thématiques comme le transhumanisme, la place de la technologie, des réseaux d'information et leur impact sur la liberté. C'est un film grand public... Mais le plaisir visuel est vraiment là.
Scarlett Johansson est parfaite dans le rôle du Major. Autour d'elle, le casting est intéressant, en particulier avec la présence de Takeshi Kitano. A noter également une excellente musique électro signée Clint Mansell (compositeurs des musiques de films de Darren Aronofsky).
Au final, Ghost in the Shell est donc un bon film SF, visuellement impressionnant.
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