mercredi 17 octobre 2012

Spin : de la SF vertigineuse et magistrale !

Je viens de terminer la lecture de Spin, un roman de Robert Charles Wilson. Passionnant !
L'histoire est la suivante : une nuit, de façon soudaine, les étoiles disparaissent. Au matin pourtant, le soleil se lève comme tous les jours... Qu s'est-il passé ? Petit à petit, on se rend compte que la terre est entourée d'une mystérieuse membrane, qu'on finira pas appeler le Spin. Le soleil qui se lève chaque matin est en fait artiificiel. Car la membrane isole en réalité la terre du reste de l'Univers. A l'extérieur de cette membrane, le temps s'écoule à une vitesse vertigineuse si bien qu'à ce rythme, le soleil va bientôt se transformer en nova et consummer toute la terre. L'humanité n'a plus que quelques décennies à vivre... Comment le Spin est-il arrivé là et pourquoi ? Ou par qui ?
Spin est un roman vertigineux et magistral. Wilson arrive à faire de la Hard Science (avec une volonté de rigueur scientifique) mais projetée à des milliards d'années dans le futur ! C'est aussi une saga familiale très bien ficelée, avec des relations compliquées entre parents et enfants, des histoires d'amour et d'amitié. On suit les événement par le biais de trois personnages principaux : Tyler Dupree, le narrateur, et les jumeaux Jason et Diane Lawson, ses amis d'enfance. 
Comme c'est aussi un roman apocalyptique, c'est l'occasion d'aborder des thèmes métaphysiques. Comment réagir quand la fin du monde est programmée et qu'elle est imminente ? Certains saisissent l'occasion pour leur gloire personnelle, d'autres mettent toute leur énergie à comprendre ce qui se passe, d'autres se réfugient dans une religion millénariste et extrémiste... Les thèmes abordés sont multiples, le roman est foisonnant.
Très bien écrit, le récit ménage son lot de rebondissements et de surprises. On n'arrive pas à décrocher ! Et au bout des 600 pages, une seule envie : lire la suite. Car, bonne nouvelle, Spin est le premier volume d'une trilogie. Aixis, la suite, m'attend déjà sur ma table de chevet... 

1969 : S'amuser à décrocher la lune

1969, un jeu de conquête spatiale pour tenter de décrocher la lune. C'est ma dernière acquisition ludique.
J'ai d'abord été attiré par le thème du jeu. Un sujet qui m'a toujours passionné. Si l'illustration de la boîte est un peu trop naïve, le matériel dans la boîte est de très bonne facture. Un plateau de jeu commun, avec les informations essentielles. Des illustration qui nous plongent dans les années 60. Chaque joueur a deux plateaux individuels représentant le développement technologique de leur programme spatial. Et en plus chacun a une petite fusée avec le drapeau de la nation qu'il incarne (USA, URSS, France, Allemagne ou Canada) à utiliser pour les différentes missions. 
Les mécanismes sont plutôt classiques. Rien de révolutionnaire mais ça tourne bien. Il s'agit principalement d'engager des scientifiques pour développer notre programme spatial et tenter différentes missions, de plus en plus compliquées, jusqu'à tenter la mission lunaire à la fin du jeu. Si le résultat de la mission se décide avec un lancer de dé, le résultat peut être largement modifié par les développements technologiques et par l'espionnage.