Ceux qui enfreignent la loi sont condamnés à être expulsés du silo, pour accomplir une dernière tâche : nettoyer les capteurs extérieurs qui transmettent les images du monde extérieur désolé et sans vie. Et tous ceux qui sont expulsés, bizarrement, le font... avant de s'écrouler et de mourir, asphyxiés par l'air extérieur toxique.
Mais la version officielle est-elle vraiment conforme à la réalité ?
D'abord auto-publié sur Internet, par épisodes, Silo rencontre un franc succès. Il est finalement publié et vendu à plus de 500000 exemplaires aux USA, et traduit en 24 langues ! Véritable phénomène éditorial, ce roman post-apocalyptique se lit avec plaisir. Hugh Howey fait preuve d'un talent de conteur, ménageant les rebondissements et les cliffhangers qui invitent à poursuivre la lecture des 740 pages du livre. On est tenu en haleine, jusqu'au dénouement final.
Les personnages, assez archétypiques, sont attachants. L'histoire est assez classique, maniant les thèmes sociaux et politiques dans une dystopie post-apocalyptique en milieu confiné : responsabilité politique, résistance ou soumission, lutte de classes, histoire et révisionnisme... j'aurais aimé que l'auteur développe plus la dimension "religieuse", liée à la mythologie sur l'origine du silo et la vision du monde, juste effleurée dans le livre.
Il n'empêche, Silo reste vraiment un bon roman SF, très accessible, dont je recommande la lecture !
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