Créée par Steven Knight, déjà à l’origine de l’incontournable série Peaky Blinders, A Thousand Blows propose une nouvelle fiction historique, inspirée (avec un certain nombre de libertés quand même) de personnages ayant réellement existé, à commencer par les Forty Elephants, ce gang criminel exclusivement féminin qui a sévi à Londres pendant plusieurs décennies aux XIXe et XXe siècles.
On y croise, entre autres personnages historiques, Hezekiah Moscow, boxeur jamaïquain espérant trouver la gloire à Londres, Henry "Sugar" Goodson qui règne en maître sur le ring du West End, et Mary Carr, la reine des voleuses, qui se fait appeler Lady Augusta Farnley dans la bonne société.
La série nous emmène ainsi dans une ville de contrastes, entre les quartiers populaires et mal famés de l’est de la ville et les quartiers chics de l’ouest, entre les rings clandestins de boxe à mains nues, qui pouvaient se terminer par la mort d’un des combattants, et le club londonien de West End, où les combattants s’affrontaient avec des gants, entre gentlemen.
Le récit emprunte à différents genres : reconstitution historique, film de boxe, récit de braquage, chronique féministe, des histoires de rivalités, de vengeance, de racisme et de violence. Ca fait peut-être beaucoup d’intrigues différentes pour une mini-série de 6 épisodes mais il faut reconnaître que le savoir faire de Steven Knight fait encore mouche et qu’on se laisse embarquer avec un plaisir non dissimulé… grâce aussi à un solide casting, une réalisation impeccable et une reconstitution historique minutieuse (et une excellente bande originale du compositeur argentin Federico Jusid).
Enfin, très bonne nouvelles, quelques images à la fin de l’épisode final laissent entrevoir la suite, pour une saison 2 déjà prévue !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un commentaire ?