Le Majordome est un mélodrame historique, de facture assez classique, mais dont le propos ne peut laisser insensible. Le film est basé sur l'histoire vraie de Cecil Gaines, majordome à la Maison Blanche durant sept présidences, de Eisenhower à Reagan.
On passe finalement (trop ?) vite sur les différentes périodes qui se succèdent. Les portraits des différents présidents successifs sont un peu stéréotypés (Nixon et Reagan en prennent pour leur grade, Kennedy en ressort, évidemment, tout auréolé). Et les autres grandes figures des luttes pour les droits civiques des Noirs subissent le même traitement : Martin Luther King apparaît dans une ou deux scènes seulement et Malcolm X est à peine évoqué.
En réalité, il s'agit moins d'un film historique que d'une saga familiale sur fond d'histoire américaine et de lutte pour l'égalité. Deux axes parcourent le film. Le premier évoque la belle histoire d'amour entre Cecil Gaines et sa femme, un amour qui dure non sans lutte. Et surtout le second qui évoque le lien entre Cecil Gaines et Louis son fils ainé. Un rapport tumultueux d'un père et de son fils qui empruntent des voies différentes et ne se comprennent pas. Le film joue beaucoup sur ce parcours parallèle. Je pense ici en particulier à la scène très réussie au moment de l'entrée en service de Cecil Gaines à la Maison Blanche alors que son fils participe à une action non-violente dans un restaurant.
Le film met en exergue une citation de Martin Luther King : "La haine ne peut pas chasser la haine, seul l'amour le peut". Mais y a-t-il pour autant une seule façon de mettre cette affirmation en pratique ? Le film laisse entendre que finalement, le père et le fils, à leur façon, poursuivent ce même but, avec un même idéal.
Le casting est impressionnant, et même étonnant (avec Mariah Carey, Lenny Kravitz et Oprah Winfrey... cette dernière s'en sort d'ailleurs très bien !). Mais il y a surtout Forrest Whitaker, qui est un immense acteur. Il porte le film avec une profondeur et une humanité étonnantes.
On passe finalement (trop ?) vite sur les différentes périodes qui se succèdent. Les portraits des différents présidents successifs sont un peu stéréotypés (Nixon et Reagan en prennent pour leur grade, Kennedy en ressort, évidemment, tout auréolé). Et les autres grandes figures des luttes pour les droits civiques des Noirs subissent le même traitement : Martin Luther King apparaît dans une ou deux scènes seulement et Malcolm X est à peine évoqué.
En réalité, il s'agit moins d'un film historique que d'une saga familiale sur fond d'histoire américaine et de lutte pour l'égalité. Deux axes parcourent le film. Le premier évoque la belle histoire d'amour entre Cecil Gaines et sa femme, un amour qui dure non sans lutte. Et surtout le second qui évoque le lien entre Cecil Gaines et Louis son fils ainé. Un rapport tumultueux d'un père et de son fils qui empruntent des voies différentes et ne se comprennent pas. Le film joue beaucoup sur ce parcours parallèle. Je pense ici en particulier à la scène très réussie au moment de l'entrée en service de Cecil Gaines à la Maison Blanche alors que son fils participe à une action non-violente dans un restaurant.
Le film met en exergue une citation de Martin Luther King : "La haine ne peut pas chasser la haine, seul l'amour le peut". Mais y a-t-il pour autant une seule façon de mettre cette affirmation en pratique ? Le film laisse entendre que finalement, le père et le fils, à leur façon, poursuivent ce même but, avec un même idéal.
Le casting est impressionnant, et même étonnant (avec Mariah Carey, Lenny Kravitz et Oprah Winfrey... cette dernière s'en sort d'ailleurs très bien !). Mais il y a surtout Forrest Whitaker, qui est un immense acteur. Il porte le film avec une profondeur et une humanité étonnantes.
Au final, le Majordome est un beau film, un mélodrame émouvant et un vibrant hommage à ceux qui ont lutté, parfois au péril de leur vie, pour plus d'égalité, plus d'humanité.
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