Dès les premières images du film, on sait qu'on va vivre une expérience incroyable, unique. L'ouverture est magique, avec des images d'une beauté à couper le souffle dans un long plan séquence qui nous place immédiatement en apesanteur.
La prouesse du film est dans sa réalisation. Extraordinaire. Avec une virtuosité éblouissante, Alfonso Cuarón parvient a recréer l'impression d'apesanteur avec un réalisme remarquable, grâce à une caméra sans cesse en mouvement, et un passage incessant d'une caméra objective à une caméra subjective. Les scènes d'action sont très impressionnantes et nous scotchent à notre fauteuil. Les scènes plus contemplatives sont admirables. Et on partage l'angoisse et le sentiment d'oppression d'une Sandra Bullock parfaite : on a parfois l'impression de manquer d'air nous aussi !
Incontournable avec un tel sujet, la dimension métaphysique ne manque pas, par la confrontation à l'immensité de l'espace, le sentiment de solitude, la proximité de la mort... La mort est évidemment présente dans le film, mais le film est aussi truffé d'images évoquant la naissance et la vie (position foetale de Sandra Bullock à son retour dans la navette, véritable cordons ombilicaux qui la relie à la station spatiale...) [spoiler] La fin du film, très belle, est à cet égard une véritable métaphore de la naissance : avec la sortie du module spatial immergé dans l'eau, l'arrivée sur le rivage, et la difficile station debout. Une véritable résurrection d'un personnage qui a su lâcher prise et choisir la vie, alors qu'elle était encore hantée par la mort de sa fille. [/spoiler] La dimension spirituelle n'est pas absente non plus. Je pense notamment à la scène où le personnage de Sandra Bullock se voit mourir, seule, démunie face à la mort, personne ne lui ayant appris à prier... Au-delà de la prouesse technique extraordinaire, le film ne manque donc pas de profondeur métaphysique.
La prouesse du film est dans sa réalisation. Extraordinaire. Avec une virtuosité éblouissante, Alfonso Cuarón parvient a recréer l'impression d'apesanteur avec un réalisme remarquable, grâce à une caméra sans cesse en mouvement, et un passage incessant d'une caméra objective à une caméra subjective. Les scènes d'action sont très impressionnantes et nous scotchent à notre fauteuil. Les scènes plus contemplatives sont admirables. Et on partage l'angoisse et le sentiment d'oppression d'une Sandra Bullock parfaite : on a parfois l'impression de manquer d'air nous aussi !
Incontournable avec un tel sujet, la dimension métaphysique ne manque pas, par la confrontation à l'immensité de l'espace, le sentiment de solitude, la proximité de la mort... La mort est évidemment présente dans le film, mais le film est aussi truffé d'images évoquant la naissance et la vie (position foetale de Sandra Bullock à son retour dans la navette, véritable cordons ombilicaux qui la relie à la station spatiale...) [spoiler] La fin du film, très belle, est à cet égard une véritable métaphore de la naissance : avec la sortie du module spatial immergé dans l'eau, l'arrivée sur le rivage, et la difficile station debout. Une véritable résurrection d'un personnage qui a su lâcher prise et choisir la vie, alors qu'elle était encore hantée par la mort de sa fille. [/spoiler] La dimension spirituelle n'est pas absente non plus. Je pense notamment à la scène où le personnage de Sandra Bullock se voit mourir, seule, démunie face à la mort, personne ne lui ayant appris à prier... Au-delà de la prouesse technique extraordinaire, le film ne manque donc pas de profondeur métaphysique.
Gravity, c'est du jamais vu. Une expérience extraordinaire. Un très grand film, sans doute le film de l'année. Enthousiasmant !
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